Le Hussard sur le toit, Jean Giono, Provence, Marseille, Draguignan, importance de la soif, étrange chaleur
La Provence est souvent mise à l'honneur dans les romans de Giono à l'image du Hussard sur le toit publié en 1951. Dans l'extrait en question, nous assistons à la propagation d'un mal soudain à l'origine inconnue, d'une chaleur très intense, qui affecte la Provence et ses habitants au point de créer un climat de panique tandis qu'Angelo traverse cette même scène dans une sorte d'inaction. C'est la contagion de la chaleur qui semble en effet structurée notre extrait.
Ainsi, on peut se demander comment l'arrivée de cette chaleur en Provence crée une confusion aussi bien sur la population que sur le paysage provençal alors traversé par Angelo, le héros, qui est tellement inactif qu'il apparaît comme aveuglé par le soleil au point de ne pas même pas voir le décor l'entourant, révélant ainsi le sentiment d'incompréhension qui se dégage de la scène.
[...] Il règne un climat d'imprécision, de doute autour de ce mal soudain et Angelo, le héros, semble ne même pas le remarquer tellement le soleil bat fort, demeurant donc presque constamment endormi et ne réagissant pas, révélant les décalages de la scène et son instabilité. [...]
[...] En effet, ce mal ne semble pas avoir de cause, il semble apparaître en fait ex nihilo. Ainsi, le complément circonstanciel de manière subitement à la ligne 21 insiste sur l'absence de motif à ce mal. Il semble complètement soudain et inexpliqué. Le narrateur joue sur ce climat d'incompréhension qui règne alors en Provence en jouant sur un effet de finalisme un peu curieux à la ligne 23 avec c'était une attaque d'apoplexie parce qu'elle avait le visage tout noir La cause du mal semble donc mystérieuse et les explications peu rationnelles, créant une vague d'interrogations sur le mal qui affecte la Provence. [...]
[...] À une heure de l'après-midi, une trentaine de ces charrettes vides retournèrent aux melonnières juste au- delà des murs marquant la panique et l'empressement que provoque la sécheresse. Cette panique est motivée par l'asyndète entre les deux propositions, créant une rupture qui illustre le choc que crée l'absence d'eau dans la ville à cause de la sécheresse. De fait, la population tombe dans une confusion. Ainsi, notons dans la phrase de l'avant-dernier paragraphe un médecin prenait quelques gouttes d'élixir parégorique sur un grain de sucre ; et la diligence pour Blovac qui devait partir à deux heures n'attela pas ses chevaux. [...]
[...] Ainsi, le récit semble structuré sur une espèce de flou au niveau de la chronologie synthétisant par la même occasion la vanité de la scène. Ainsi, l'arrivée soudaine de la maladie crée un climat de panique à cause des symptômes qu'elle causerait bouleversant complètement la vie en Provence. Or, la confrontation d'Angelo à ce paysage en révèle les nombreux décalages et la vanité, car le héros serait tellement aveuglé par le soleil qu'il ne verrait même pas le paysage l'environnant. [...]
[...] Le Hussard sur le toit de Jean Giono Extrait relatif à la contagion d'une étrange chaleur La Provence est souvent mise à l'honneur dans les romans de Giono à l'image du Hussard sur le toit publié en 1951. Dans l'extrait en question, nous assistons à la propagation d'un mal soudain à l'origine inconnue, d'une chaleur très intense, qui affecte la Provence et ses habitants au point de créer un climat de panique tandis qu'Angelo traverse cette même scène dans une sorte d'inaction. [...]
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