Jean Giono, Le hussard sur le toit, littérature, roman, atmosphère mystérieuse
Situé lors de la Monarchie de juillet vers l'année 1832, Le Hussard sur le toit de l'auteur Jean Giono est un roman d'aventures publié en 1951, dans lequel Angélo Pardi, jeune colonel de hussards exilé en France et chargé d'une mission, y découvre l'épidémie de choléra qui ravage la Provence vers 1830, en même temps que la révolution des carbonari piémontais. Le texte étudié est un extrait du chapitre 6 : Angélo pénètre dans Manosque et se déplace de toit en toit jusqu'à une maison dans laquelle il s'introduit.
[...] Le hussard sur le toit, Chapitre 6 - Jean Giono (1951) - Comment la description de l'intérieur de la maison installe-t-elle une atmosphère propice à une première rencontre avec Pauline ? Situé lors de la Monarchie de juillet vers l'année 1832, Le Hussard sur le toit de l'auteur Jean Giono est un roman d'aventures publié en 1951, dans lequel Angélo Pardi, jeune colonel de hussards exilé en France et chargé d'une mission, y découvre l'épidémie de choléra qui ravage la Provence vers 1830, en même temps que la révolution des carbonari piémontais. [...]
[...] 23) et « les animait » (l.25) : au moyen de ces verbes, la vision d'Angélo donne une vie différente à ces objets. Métaphore : « sirop de lumière » (lignes donne à la lumière du soleil qui rentre un aspect liquide et épais, l'image est renforcée par la participe passé « baignés » ligne 5 qui suggère que la lumière se répand. Personnification : « ventre recouvert d'un gilet » (lignes 9-10). La commode, de par sa forme « galbée », est comparée à un ventre de femme, vêtu de manière féminine avec la matière et la couleur précisées « de soie prune » ligne 10. [...]
[...] Le sentiment est celui d'un homme incertain de ce qu'il va découvrir, autre moyen d'installer le suspense dans le récit. Récit précis : les données chiffrées rationnalisent le récit de cette descente, contrairement à l'atmosphère plus mystérieuse rendue par la description du grenier. Les étages sont numérotés : « troisième » ligne 45 et « Deuxième » ligne 52. Le chiffre « trois » revient plusieurs fois dans le récit : « trois portes » ligne 48 et « Toutes les trois » ligne 49, également « trois portes » ligne 52 à l'étage inférieur. [...]
[...] Ce sont les matières rencontrées, « marbre » ligne 51 et le bois suggéré, qui donnent une idée à Angélo du niveau social des habitants de cette maison. La description architecturale lignes 54-55 expose un vocabulaire précis et technique : « rondes-bosses » et « sculpture à carquois et à rubans ». Le chat : seul être vivant rencontré lignes 27 à 29 dans le grenier indique la possibilité de rencontrer quelqu'un dans ce lieu. Deviné plutôt que désigné ligne 64 « Quelque chose passa entre les jambes d'Angélo. Ce devait être le chat. ». [...]
[...] Une brève description met en avant son visage, seule partie éclairée par le chandelier : « petit visage en fer de lance encadré de lourds cheveux bruns » lignes 71-72, dans une description réaliste assez neutre. Dialogue : la vie apparaît avec Pauline et le bref échange entre elle et Angélo. Le discours direct donne du réalisme à cette scène : « Je suis un gentilhomme. » ligne 73 montre une justification rassurante du héros, accentuée par l'emploi de l'adverbe « bêtement ». [...]
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