Commentaire Littéraire de "Jeux de reflets", de Jean Racine tiré de Les Promenades de Port-Royal - (ode IV, De l'Étang)- 1655.
[...] Le poème est aussi beau que l'étang. Sous ce côté brillant, l'étang mystérieux. Il y a présence de désirs profonds, comme une inquiétude. Le miroir bouleverse l'ordre du monde. C'est un chaos délicieux (oxymore). II) Les reflets vont bouleverser l'ordre du monde Les jeux de miroirs mêlent la réalité et l'imaginaire. Le chaos délicieux est une magie malfaisante, avec des connotations inquiétantes. En effet, on a un champ lexical de la magie par exemple au vers un avec charmante »charmes puissants au vers huit ou encore «enchante» au vers 10. [...]
[...] En effet, cela montre une description en hallucination, un esprit baroque : on voit ce que les autres ne voient pas. L'étang est un piège, c'est un objet diabolique. L'étang est une prison du monde. On le voit par exemple au vers 39, avec prison ou encore vers 38 avec remparts On a l'utilisation d'un mouvement de chute. Les oiseaux prisonniers sont obligés de nager sous l'eau. Le reflet reflète l'inverse de la réalité. Elle est troublant pour le lecteur qui est perdu. [...]
[...] Il y a un vocabulaire précieux, riche, délicat, comme par exemple ondes vers quatre, étang ou encore« lit précieux Il faut deviner le comparé qui est implicite, comme par exemple ouvrés légumiers miroirs humides ou bien nageurs marquetés». Enfin, il y a un langage précieux puisqu'il y a des références mythologiques à Apollon ou bien à Hélios. Mais le texte perd de son naturel, il devient une chose fixe et dure. On le sent dans sa manière de parler, qu'il veut montrer une œuvre d'art. Ou encore il y a des connotations artistiques pour démontrer des œuvres d'art artistique. En effet, on a un lexique plutôt précieux, avec dos argentés couronnes Dorées qui démontrent un langage d'orfèvrerie. [...]
[...] Sa grand-mère l'envoi Port-Royal, un enseignement humaniste. Il a une sensibilité littéraire. Il décrit les temps de son école dans ce poème. Un spectacle enchanteur Grâce aux reflets, on a un spectacle enchanteur. On a tout d'abord un champ lexical du regard qui nous montre que Racine est un spectateur dès le vers avec voir je vois au vers 15, «contemplons ou encore les yeux au vers cinq. On a comme l'impression de voir à travers les yeux de Racine. [...]
[...] C'est le propre du visuel : un mouvement en perpétuel changement. Tout est instable. Cela rappelle Protée qui est le dieu de l'apparence instable (mouvement perpétuel de forme). Conclusion Ce poème est l'opposé de l'idéal classique par son refus de règles. Il y a un désir d'être libre, comme celui de racines. C'est un spectacle du baroque. Le reflet de l'univers dans l'étang. Il y a une volonté de se libérer, le sommet serait trop contraignant. Mais par le temps, Racine deviendra classique. [...]
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