Victor Hugo a écrit le recueil Toute la lyre en 1873, dont le poème "A Théophile Gautier". Hugo est né le 26 février 1802, il eut une enfance heureuse bien que déchirée entre son père, Général d'Empire et sa mère royaliste.
Dès son plus jeune âge, il commença l'écriture de poèmes, puis à vingt-cinq ans, très attaché au mouvement Romantique, il veut révolutionner la littérature française, notamment avec la bataille d'Hernani et entre à l'Académie française ainsi qu'à la Chambre des Pairs grâce au roi Louis-Philippe (...)
[...] Du fait que Victor Hugo s'attribut dans ce poème une place importante en parlant de sa vie et de la mort, on peut dire que ce texte illustre bien une citation de la préface des Contemplations : Quand je vous parle de moi, je parle de vous. Comment ne le sentez vous pas ? [...]
[...] Hugo fait donc revivre Gautier, avec qui il débute presqu'un dialogue, afin de pouvoir se confesser à lui. On sent donc le début de cet hommage est un peu particulier, puisque l'auteur commence par parler de lui-même, dans la première strophe, on peut noter la présence abondante du pronom personnel je : je sens j'ai je vois je vais moi mon fil etc., que nous analyserons dans la deuxième partie de ce commentaire. Il commence donc certainement par lui dire ce qu'il ne lui a peut-être pas dit de son vivant, et porte une réflexion sur sa propre vie, vie qu'il assimile à un fil : Mon fil trop long frissonne et touche presque au glaive vers qui détient une dimension pathétique, car il y a une certaine fatalité, qu'exprime l'auteur, le glaive, épée qui coupe le fil de la vie est associé a la mort. [...]
[...] Cette image contribue donc à montrer le courage dont Gautier a fait preuve face à la mort, selon Hugo. Tout penche, et ce grand siècle, avec tous ses rayons / Entre en cette ombre immense, où, pâles nous fuyons. (v.11-12), à travers ces vers, Hugo nous montre l'influence et l'importance de Gautier, dans son siècle, notamment après la fameuse bataille d'Hernani, en assimilant ce grand siècle, avec tout ses rayons qui entre cette ombre immense à la disparition de Gautier, tout en mettant en avant cette opposition ombre- lumière. [...]
[...] Nous verrons dans ce commentaire comment Hugo rend hommage à Gautier et nous délivre sa conception de la mort à travers ce poème. Pour répondre à cette problématique, nous étudierons dans un premier temps l'hommage de l'auteur, notamment à travers des références mythologiques, puis, dans un second temps, nous nous intéresserons aux caractéristiques du registre lyrique, et pour finir, nous analyserons la réflexion de Victor Hugo sur la mort. Dès le début du poème, on peut voir qu'il s'agit bien d'un hommage, que l'auteur rend à Théophile Gautier, le titre du poème prouve qu'il lui est dédié. [...]
[...] J'ai commencé la mort par de la solitude (v. mais aussi par l'allitération en dans ce vers, qui produit un son qui rappelle le vide et le silence. Dans le vers nous pouvons dégager le fait qu'Hugo insiste pertinemment sur la première personne du singulier, c'est-à-dire lui-même. Voici l'heure où je vais aussi, moi, m'en aller par la répétition des pronoms personnels. La pause qu'il marque avec les virgules entre moi ainsi que par la césure qui est déplacée après aussi marque un rythme très lourd, pesant chaque mots et donnant une importance plus grande au sujet, je donc l'auteur. [...]
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