Commentaire composé semi-rédigé d'un extrait du deuxième chapitre de Quatre-vingt-treize de Victor Hugo.
[...] Danton viendra après, guillotiné par Robespierre et enfin ce dernier. Le dernier cité est le premier mort. Le monstre le plus froid est Robespierre (dénonciation). B. Le jeu des contrastes. Hugo s'amuse durant tout le texte avec les contrastes : Contraste entre Danton et Marat : une espèce de géant, l'autre, une espèce de nain", ligne 8. Ce contraste met en valeur chacun des personnages. Danton est la vitalité. Marat est la mort. Ce contraste est donc en faveur de Danton, qui est le plus humain des trois. [...]
[...] Danton a déjà un quelque chose de laisser aller (lignes 8 à 10). Il a quelque chose d'animal. Marat est sale et repoussant (lignes 17 et 18). Il est repoussant dans sa tenue et semble dépourvu d'humanité. Hugo nous montre là une véritable monstruosité. Les physiques se dégradent le long du texte : peau = pâle (l.1) vérole plaque liquide (l.17). cheveux = poudré (l.3) = > hérissés (l.11) gras, plat (l.16). tenue = élégant négligé sale. Hugo joue aussi avec les couleurs : Robespierre : blanc, bleu pâle. Danton : rouge. [...]
[...] Le premier de ces hommes s'appelait Robespierre, le second Danton, le troisième, Marat. Plan : On distingue deux axes : I - Objectivité et réalisme historique du texte. II - Dimension épique et les trois symboles de la Révolution. Revenons au premier axe. I - Objectivité et réalisme historique Le récit objectif et réaliste du texte peut se découper en deux parties : A. Mise en scène d'une réunion tout à fait vraisemblable. B. Les trois portraits tout à fait véridiques. [...]
[...] Dans ce passage en prose, l'auteur dresse le portrait physique de ces trois hommes. Avec un siècle de recul, Hugo connaît en effet bien ces trois personnages. De plus, ils ont été peints à leur époque. Grâce à cela, on peut remarquer que la "peinture" d'Hugo est proche de la réalité. Ce texte a de nombreux intérêts : Un intérêt historique car Hugo fait preuve d'un grand réalisme. Un intérêt symbolique car Hugo transforme ces trois personnages en symbole de la révolution. [...]
[...] Cette neutralité des verbes donne un ton objectif au texte. B. Les trois portraits tout à fait véridiques. De plus, le lecteur peut reconnaître les trois personnages. Tous les détails physiques sont véridiques. Robespierre : A cette époque, il a 35 ans. Il a été peint par Gérard. Grâce à cela, on peut vérifier que les traits de physionomie utilisés par Hugo sont justes. Il est très pâle, grave, retenu, a un regard froid, est suggéré d'une élégance légendaire. Il est souvent habillé de couleurs claires. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture