Au vers 1, le terme « l'enfant » met en évidence la jeunesse de l'enfant. L'auteur garde son anonymat en ne mentionnant pas son prénom ce qui permet au lecteur d'imaginer le personnage. La négation « il n'avait pas huit ans » au vers 27, souligne que l'enfant n'aura jamais 8 ans et 8 ans, c'est jeune (...)
[...] Le «drap blanc» qui va lui servir de linceul, souligne également sa pureté et son innocence. Au vers le poète mentionne une «toupie en buis» ce qui rappelle l'enfance et l'insouciance. L'assonance (répétition de la voyelle pour «toupie» et donne à l'expression quelque chose de gai et d'enfantin. Au vers 33 jouait ce matin» nous renseigne sur le fait que l'enfant a été tué alors qu'il jouait. Le registre est pathétique : vers 14 «ses pauvres cheveux» et vers 34 «pauvre petit être». C'était un être fragile. Ce langage permet d'éveiller la compassion du lecteur. [...]
[...] En bref, un enfant innocent et pur que la mort a surpris brutalement. Description du corps Dès le vers qui se découpe en deux hémistiches, on apprend la façon dont a été tué l'enfant. Le 1er hémistiche «l'enfant avait reçu» aurait très bien pu se terminer par «une toupie de buis» mais le 2e hémistiche «deux balles dans la tête» et l'utilisation des consonnes brutales nous montrent avec quelle violence la mort est survenue. La description du corps de l'enfant se situe du vers 5 au vers 11. [...]
[...] Il utilise la poésie pour exprimer sa position politique contre Napoléon III. Sa thèse est celle que Napoléon est un tyran. Sa dénonciation est progressive. Tout d'abord puis puis Bonaparte». Il critique plusieurs points : goût du luxe», politique» et «l'idolâtrie Le vers 58 «c'est pour cela que» semble établir le lien entre le comportement de Napoléon III et la mort de l'enfant. Pour influencer le lecteur, le poète utilise le registre pathétique et l'émotion. Forte présence du champ lexical du chagrin «pleurs», «sanglots», «pleurer», «tremblant», «deuil». [...]
[...] Les deux phrases sont exclamatives ce qui donne de l'intensité au désespoir de la grand-mère. Du vers 26 au vers 39, la grand-mère reprend la parole mais cette fois le verbe «cria-t-elle» n'exprime plus la tristesse mais l'indignation et la colère. Le narrateur est pris à témoin «Monsieur». Dans sa 2e réplique, le registre est polémique et accusateur. Elle dénonce l'injustice de faire mourir un enfant plutôt qu'un vieux et «Monsieur Bonaparte» est clairement mis en cause. D'autres personnes sont présents : qui se transforme en dès le vers 5. [...]
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