Etude détaillée de l'intrigue et des personnages des parties 4 et 5 de l'oeuvre Les Misérables de Victor Hugo. Un résumé de l'extrait est présent et de nombreux passages illustrent l'analyse.
[...] L'inspecteur Javert, qui a assisté à la scène, voit ses soupçons confirmés, car le seul homme qu'il connaisse capable de réaliser cela, est Jean Valjean. Grâce à Monsieur Madeleine, Fauchelevent devient jardinier à Paris. Fantine va voir ce fameux maire, et trouve du travail à sa fabrique. Malheureusement, une commère, Mme Victurnien, découvre que Fantine a une fille, et la pauvre femme est renvoyée de la fabrique sans raison apparente. Les Thénardier choisissent ce moment-là pour lui demander plus d'argent. Ils font croire à Fantine que Cosette a besoin d'une jupe, puis qu'elle est gravement malade. [...]
[...] Il se fera reconnaître, fuira avec Cosette et mènera une vie horrible où il devra souvent se cacher. -L'inspecteur Javert enfin, a un travail pénible, est isolé, ne se distrait jamais et doit sacrifier son propre intérêt à son travail. Conclusion Mis à part l'utilisation trop importante de commentaires du narrateur, les livres 4ème et 5ème m'ont beaucoup plu. [...]
[...] Hugo : -la longueur des phrases V. Hugo enchaine de nombreuses propositions, ce qui donne de longues voire de très longues phrases. Ce sont des êtres de la grande espèce neutre ; hongres parasites, nuls, qui ont un peu de terre, un peu de sottise et un peu d'esprit, qui seraient des rustres dans un salon et se croient des gentilshommes au cabaret, qui disent : mes prés, mes bois, mes paysans, sifflent les actrices du théâtre pour prouver qu'ils sont des gens de goût, querellent les officiers de la garnison pour montrer qu'ils sont des gens de guerre, chassent, fument, baillent, boivent, sentent le tabac, jouent au billard, regardent les voyageurs descendre des diligences, vivent au café, dinent à l'auberge, ont un chien qui mange les os sous la table et une maîtresse qui pose les plats dessus, tiennent à un sou, exagèrent les modes, admirent la tragédie, méprisent les femmes, usent leurs vieilles bottes, copient Londres à travers Paris et Paris à travers Pont-à-Mousson, vieillissent hébétés, ne travaillent pas, ne servent à rien et ne nuisent pas à grand-chose. [...]
[...] (p.150) Leurs deux filles [ on eût dit deux roses dans la ferraille. (p.151) Le gigantesque avant-train du fardier s'arrondissait comme un porche de caverne. (p.151) La toilette de Fantine s'était évanouie, comme ces beaux givres éclatants qu'on prend pour des diamants au soleil ; ils fondent et laissent la branche toute noire. (p.153) Ces nombreuses images ne m'étonnent pas de la part d'un romancier qui était également un très grand poète. -la richesse du vocabulaire Le vocabulaire employé par V. [...]
[...] Il y avait dans la femme le fond d'une brute (p.158) -Cosette L'enfant [ ] était un des plus divins êtres qu'on pût voir. C'était une fille de deux à trois ans [ Elle avait un bavolet de linge fin, des rubans à sa brassière et de la valenciennes à son bonnet [ Elle était admirablement rose et bien portante [ On ne pouvait rien dire de ses yeux, sinon qu'ils devaient être très grands et qu'ils avaient des cils magnifiques (p.152) Définition des mots mal connus Les mots suivants m'étaient mal connus ou inconnus avant la lecture de ces parties : Attifées (p.151) : habillées Bavolet (p.152) : coiffure de paysanne Valenciennes (p.152) : dentelle très fine Béguine (p.153) : religieuse vivant en communauté sans prononcer de vœux perpétuels (au Pays-Bas et en Belgique) Mante (p.153) : manteau de femme ample et sans manches Mousseline (p.153) : toile de coton, de laine ou de soie, très fine, et transparente Butor (p.159) : homme grossier, malappris Redingote (p.168) : veste d'homme à longs pans lui partant de la taille Minaudière (p.155) : qui à l'habitude de faire des manières Hommasse (p.155) : se dit d'une femme qui à une allure virile Nez canard (p.175) : nez court, plat, et écrasé Stoïque (p.176) : impassible, qui ne montre pas ses émotions Austère (p.176) : qui présente dans son attitude ou son caractère un penchant pour la gravité, la sévérité morale Abnégation (p.176) : renoncement, sacrifice volontaire de soi III- Opinion personnelle argumentée L'intrigue Pour enchaîner ses chapitres, V. [...]
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