Hernani est une pièce de théâtre écrite en alexandrin et publiée en 1830. Son auteur Victor Hugo est une éminente figure du Romantisme français du XIXème siècle. On retrouve ainsi les caractéristiques de ce mouvement littéraire dans une majorité de ses oeuvres dont Hernani.
L'extrait étudié est tiré de l'acte III scène 4 de la pièce. Il fait donc partie intégrante du développement de l'intrigue. Dans une célèbre tirade Hernani « crie » alors toute l'énergie de son désespoir à la femme qu'il aime : Dona Sol. Elle-même est promise à son oncle mais ce mariage lui répugne, elle se déclare être prête à se poignarder plutôt que de sacrifier son amour pour Hernani (...)
[...] Or Hernani est poussé par cette voix Une voix me dit : Marche ! (ligne 27) cette force qui l'incite à avancer toujours et encore. Il averti dona Sol que si elle le suit, elle sera entraînée dans sa course farouche (ligne 29) tout droit dans l' abîme (ligne 27) de l'enfer. Hernani est donc une brillante incarnation du héros romantique. Il contraste avec les personnages stéréotypés et caricaturaux de la tragédie classique. Hernani est en effet un personnage individualisé et très complexe. [...]
[...] Le tiret (ligne 17) témoigne en outre d'une ébauche de dialogue, représentant une pause comme l'attente d'une réponse. Les parties pouvant être considérées comme des monologues sont caractérisées par la seule présence du pronom personnel de première personne. Hernani se prend lui-même comme objet de ses réflexions ou interrogations, Où vais-je ? je ne sais. Mais je me sens poussé (ligne 23). Dans ces parties, le registre lyrique est très présent. Hernani est en effet un personnage au lyrisme exalté. [...]
[...] (ligne Hernani fait alors appel aux sentiments de dona Sol, il n'attend pas de réponses, seulement une prise de conscience : Je porte malheur (ligne 2). Il tente par la suite de l'effrayer avec un champ lexical de la destruction et de la mort. Il cite de-même un exemple, la mort de ses soldats, comme étant valable universellement : Voilà ce que je fais de tout ce qui m'épouse ! (ligne Victor Hugo emploie alors le présent de vérité générale. [...]
[...] Hernani désire protéger dona Sol de lui, il se croit dangereux pour elle, et tente de lui faire comprendre cela. Je porte malheur (ligne et Malheur à qui me touche ! (ligne sont deux affirmations dans lesquelles est employé le présent de vérité générale. A plusieurs reprises le terme fuis est répété : Oh ! Par pitié pour toi, fuis ! (ligne 17). Hernani insiste sur le fait que sa destinée est fatale, Victor Hugo emploie même le futur dans Je te ferais du mal ! [...]
[...] L'extrait étudié est tiré de l'acte III scène 4 de la pièce. Il fait donc partie intégrante du développement de l'intrigue. Dans une célèbre tirade Hernani crie alors toute l'énergie de son désespoir à la femme qu'il aime : dona Sol. Elle-même est promise à son oncle mais ce mariage lui répugne, elle se déclare être prête à se poignarder plutôt que de sacrifier son amour pour Hernani. En quoi ce dernier est-il une brillante incarnation du héros romantique ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture