Victor Hugo est né le 26 février 1802, romancier, dramaturge mais aussi poète, il est pour beaucoup considéré comme le plus grand écrivain français du XIXème siècle. Il est pour certains une "religion" (Émile Zola), haï par d'autres, notamment par Napoléon III, qu'Hugo nommait "Napoléon le Petit". Ces vicissitudes lui ont valu des exils à Jersey et à Guernesey principalement de 1850 à 1870. Cette retraite forcée fut cependant très féconde pour lui en termes littéraires car il y écrivit ses plus grands succès dont Les Châtiments publié en 1870 où il déverse en partie sa colère contre le dirigeant du Second Empire. Dans Fable ou Histoire Victor Hugo expose un monde animal où un singe se prenant pour un tigre terrorise les autres animaux mais finit par tomber, démasqué. Le titre de ce poème étant marquant, on peut se demander si ce poème n'est pas une allégorie politique. Il serait intéressant dans un premier temps d'étudier la métaphore sauvage puis dans un second temps il peut être judicieux d'observer un poème chargé d'histoire.
Cette métaphore sauvage débute par la mise en place d'un univers animal, puis par la sauvagerie du singe animal et enfin par un masque qui tombe.
L'univers animal se met tout d'abord en place dans les bois comme le montre son champ lexical "halliers", "bois", "épines", "forêt". Dans cet univers sauvage, peu rassurant et où le "tigre" peut attaquer de tous les côtés, se déroule l'action. L'univers de la caverne est aussi évoqué cela parait d'autant plus effrayant : "ma caverne est pleine d'ossements" et qui est utilisé par le singe qui a prit la place du tigre. L'antre paraît "entouré de carnage" ce qui évoque la chair entourant et abordant la caverne, mise en évidence pour effrayer. Cet antre était l'ancienne demeure du tigre qui représentait la puissance et qui faisait régner l'ordre dans les bois. En effet le "tigre avait été méchant" et "féroce" donc avait commis des actes mauvais. Il représentait le mal dans cette forêt mais il ne semblait pas inhumain (...)
[...] il le remet ainsi au rang auquel il est vraiment et le pose ainsi en tant que simple imitateur. Le belluaire de plus est le seul qui n'ait pas peur du tigre. En effet celui-ci met a nu le singe et lui enlève sa peau avec une facilité déconcertante puisque Hugo dit qu'il déchira cette peau comme on déchire un linge faisant une comparaison l'auteur nous montre la facilité d'un belluaire à descendre de son piédestal le singe qui est enfaite Napoléon III. On peut se demander qui est le belluaire? [...]
[...] Ce qui est bien montré par l'énumération vers 8 l'horreur, le meurtre, les rapines qu'il entassa comme si cela était banal et futile à ses yeux. On s'aperçoit aussi que le singe veut se montrer, se pavaner, criant qui est un participe présent et qui fait vivre le poème accentuant l'effet du singe, répétait par il s'écriait et poussant d'affreux rugissements essayant encore une fois d'imiter le tigre. Et au moment où Victor Hugo lui donne la parole celui se complait devant moi tout recule et tout frémit/ Tout tremble; admirez-moi, il se congratule ici d'avoir réussi à prendre la place du tigre et à faire peur aux autres animaux. [...]
[...] Il va le démasquer et Hugo nous le fait remarquer d'une façon très simple par la métaphore comme on déchire un linge cela paraît très facile pour le belluaire qui défend ici les animaux de la forêt. Il va même jusqu'à le mettre à nu sans sa peau de tigre le singe ne vaut plus rien. Hugo impose comme conclusion que ce n'est qu'un singe qui imite, il est enfaite comme tous les autres animaux, pas exceptionnel. Il a voulu se faire plus beau qu'il n'est et qui va retomber aussi vite qu'il est monté au pouvoir. Victor Hugo livre ici une parodie de fable. [...]
[...] Cette retraite forcée fut cependant très féconde pour lui en termes littéraires car il y écrivit ses plus grands succès dont Les Châtiments publié en 1870 où il déverse en partie sa colère contre le dirigeant du Second Empire. Dans Fable ou Histoire Victor Hugo expose un monde animal où un singe se prenant pour un tigre terrorise les autres animaux mais finit par tomber, démasqué. Le titre de ce poème étant marquant, on peut se demander si ce poème n'est pas une allégorie politique. [...]
[...] En effet le tigre avait été méchant et féroce donc avait commis des actes mauvais. Il représentait le mal dans cette forêt mais il ne semblait pas inhumain. Le tigre avait donc une image de cruauté, de puissance mais qui restait mesurée. Le singe, lui, au début du poème semble faible, dans le premier alexandrin le singe ne semble que capable d'imiter, incapable d'innover en effet il endosse la peau du tigre d'une peau de tigre se vêtit pour paraître aussi fort que lui, aussi puissant. [...]
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