Chef de file du romantisme, Victor HUGO a écrit de nombreuses oeuvres, dont des recueils de poèmes comme Les Châtiments (1853) et Les Contemplations (1856). Le recueil Les Châtiments lui coûtera un exil à cause de ses opinions politiques. Les Contemplations est une oeuvre plus personnelle composée de deux parties « autrefois » et « aujourd'hui » la coupure entre ces deux parties est la mort de sa fille Léopoldine en 1843. La première partie, comporte des poèmes gais, sur l'amour, la jeunesse ou encore la nature alors que la seconde partie est composée de poèmes en rapport avec la mort, la tristesse ou la souffrance.
(...)
a) Le pronom personnel "elle" (vers 1, 5, 9, 10) désigne la femme qui se révèle donc mystérieuse car elle n'est pas nommée. Elle est comparée à un être fantastique, imaginaire : "je crus voir une fée" vers 3.
Les pronoms personnels "je" et "moi" (vers 3, 4, 7, 14) désignent l'homme, le poète. Le poème est écrit à la première personne du singulier => marque du lyrisme.
b) La femme est brièvement présentée et c'est à travers le champ lexical de la beauté qu'on dresse un portrait physique : "regard suprême" vers 5, "beauté" vers 6, "la belle folâtre" vers 11, "la belle fille" vers 15.
c) La répétition du mot "regard" insiste sur le jeu de regard qui s'installe entre les deux personnages : "je cru voir" vers 3, "elle me regarda" vers 5, "elle me regarda pour la seconde fois" vers 10, "je vis venir" vers 14. De plus nous avons un pléonasme vers 5 "elle me regarda de ce regard suprême" + champ lexical de la vue : "voir" vers 3, "regarda" vers 5, "regard suprême" vers 5, "vis" vers 14, "yeux" vers 16.
d) Les adjectifs qualificatifs mélioratifs qui désignent la jeune femme montrent qu'elle est jolie et attirante. L'adjectif qualificatif "décoiffée" ramène à ses cheveux, qui à l'époque était un signe de sensualité (de même pour "déchaussée")
=> ces deux extrémités attirent la sensualité de la femme (...)
[...] Elle était déchaussée est un des nombreux poèmes figurant dans le recueil Les Contemplations. Ce poème est situé dans le livre intitulé Aurore qui représente la jeunesse et la joie de vivre. La date qui est inscrite à la fin du poème nous indique qu'il a été écrit dans les années 30 mais il se peut que Victor HUGO ait changé cette date afin que le poème puisse trouver sa place dans le livre Aurore Elle était déchaussée est le récit d'une rencontre amoureuse entre deux jeunes gens. [...]
[...] Le troisième quatrain à un rythme régulier car c'est la fille qui parle, elle est sur d'elle. Elle pose ses gestes, paroles de façon sensuelle. Le poème est à l'imparfait et au passé simple : était vers passais vers regarda vers essuya vers pour décrire ses actes. Pour conclure, après avoir analysé le poème «Elle était déchaussée de Victor HUGO, nous pouvons dire que le poète, à travers ce texte utilise la nature afin de décrire cette scène de rencontre amoureuse. [...]
[...] Elle était déchaussée Rythme des vers : (voir III/b) ) 1. Elle était déchaussée, elle était décoiffée Assise, les pieds nus, parmi les joncs penchants ; Moi qui passais par là, je crus voir une fée Et je lui dis : Veux-tu t'en venir dans les champs ? Elle me regarda de ce regard suprême enjambement 6. Qui reste à la beauté quand nous en triomphons Et je lui dis : Veux-tu, c'est le mois où l'on aime Veux-tu nous en aller sous les arbres profonds ? [...]
[...] Après avoir vu comment Victor HUGO accorde l'amour avec la nature, nous analyserons, pour finir, la forme du poème qui traduit une scène de coup de foudre. III/ La mise en scène du coup de foudre. Tout d'abord, il faut se pencher vers la versification du poème. (poème écrit en alexandrins, composé de 4 quatrains, les rimes sont croisées) - le poème est riche en ponctuation, ce qui donne un effet calme et posé qui nous fait penser à la nature décrite par Victor HUGO. -les rimes sont croisées (abab) et sont masculine puis féminine. Ce schéma se répète jusqu'à la fin du texte. [...]
[...] Elle est comparée à un être fantastique, imaginaire : je crus voir une fée vers 3. Les pronoms personnels je et moi (vers 14) désignent l'homme, le poète. Le poème est écrit à la première personne du singulier marque du lyrisme. La femme est brièvement présentée et c'est à travers le champ lexical de la beauté qu'on dresse un portrait physique : regard suprême vers beauté vers la belle folâtre vers 11, la belle fille vers 15. La répétition du mot regard insiste sur le jeu de regard qui s'installe entre les deux personnages : je cru voir vers «elle me regarda vers elle me regarda pour la seconde fois vers 10, je vis venir vers 14. [...]
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