V.2-3 : Seul et élevé, il saisit le paysage d'en haut.
V.6 "Je voyais" : Victor Hugo montre d'emblée sa position, il surplombe la vue. "Âpre escarpement" "que l'aigle connaît seul et peut seul approcher".
V.7-8-9 : Il fait allusion au coucher de soleil, "grand arc de triomphe éclatant et vermeil" "où s'était englouti le soleil" (...)
[...] Des voiles s'enfuyaient, au loin diminuées ; Quelques toits, s'éclairant au fond d'un entonnoir, Semblaient craindre de luire et de se laisser voir. J'ai cueilli cette fleur pour toi, ma bien-aimée. Elle est pâle, et n'a pas de corolle embaumée, Sa racine n'a pris sur la crête des monts Que l'amère senteur des glauques goémons ; Moi, j'ai dit: Pauvre fleur, du haut de cette cime, Tu devais t'en aller dans cet immense abîme Où l'algue et le nuage et les voiles s'en vont. Va mourir sur un cœur, abîme plus profond. Fane-toi sur ce sein en qui palpite un monde. [...]
[...] Le poète se perd dans la contemplation de ce paysage. II/ Poème d'amour Cette fleur va être arrachée de ce site et offerte à la femme aimée. V.1 tétramètre = 4x3) j'ai cueilli/ cette fleur/ pour toi sur/ la colline = à la fois doux et harmonieux La fleur est le symbole de la beauté féminine d'ordinaire, mais ici cette fleur prend un autre sens dans les vers 14/15/16. Cette fleur perd de se vitalité et est connotée au fur et à mesure de façon négative. [...]
[...] Le ciel, qui te créa pour t'effeuiller dans l'onde, Te fit pour l'océan, je te donne à l'amour. - Le vent mêlait les flots; il ne restait du jour Qu'une vague lueur, lentement effacée. Oh! Comme j'étais triste au fond de ma pensée Tandis que je songeais, et que le gouffre noir M'entrait dans l'âme avec tous les frissons du soir ! [...]
[...] Tonalité amère et nostalgique Discours direct, apostrophe la fleur pauvre fleur V.17 = pitié du poète, jugement triste Tour présentatif moi j'ai dit On peut noter en parallèle la mort du jour ainsi que la mort de la fleur Obsession de la mort englouti le soleil V.8 V.19 rythme ternaire V.20 va mourir V21 fane toi V.22 effeuiller L'offrande heureuse de la fleur conduit à une constatation désabusée du monde mais aussi à la pérennité (permanence) des sentiments. Texte cyclique en mouvement. [...]
[...] V.6 Je voyais : Victor Hugo montre d'emblée sa position, il surplombe la vue. Âpre escarpement que l'aigle connaît seul et peut seul approcher V.7-8-9 : Il fait allusion au coucher de soleil, grand arc de triomphe éclatant et vermeil où s'était englouti le soleil On peut observer de nombreux contrastes concernant la description de ce paysage : - Fleur petite par rapport à l'immensité du paysage qui est alors mis en valeur («escarpement grand arc de triomphe - Horizontal : des voiles entonnoir ( qui se réfère au gouffre) Vertical : toits colline rocher - Ombre / lumière : V.5 ombre V.7 éclatant et vermeil» V.9 sombre nuit V.12 luire V.11 entonnoir - Fleur paisible / sauvagerie du paysage : Beaucoup d'Occlusives sont présentes, exprimant le rejet. [...]
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