Lecture analytique du poème "Tout vient et passe" tiré du recueil de Victor Hugo Les contemplations.
[...] Hugo réfléchit sur le sens de sa vie. Il fait le bilan d'une existence pleine et réussie, d'un homme pris dans le tourbillon des succès, pour conclure brutalement par le silence de la tombe. [...]
[...] Par ailleurs, les lectures mentionnées sont celles des poètes racontant des aventures métaphysiques : Virgile et Dante ont tous deux écrit sur la descente aux Enfers lieux effrayants, certes, mais peuplés d'hommes et de divinités. Le néant décrit ici est d'autant plus inquiétant. Conclusion Ce poème une donc une véritable méditation, ou plutôt une contemplation. Devant le mystère de la vie, le poète s'interroge. La pensée part de l'observation, de la narration pour gagner l'ampleur de la méditation sur le sens de la vie. V. [...]
[...] En revanche, on trouve des mentions des moments de la journée : le matin, tout le jour, et le très sobre puis pour finir. Cette simplicité contribue à donner au poème sa valeur universelle d'éternel recommencement. II/ Un regard critique et rétrospectif La volonté de généralisation L'énonciation : deux séries de pronoms sont utilisées : le pronom indéfini on est employé 22 fois, complété par le pronom réfléchi se fois). Par ailleurs, on trouve 3 fois vous aux vers La surabondance de on traduit la valeur universelle de la réflexion de Hugo ; mais complété par les trois vous il évoque l'emploi familier de on c'est-à-dire un remplacement impropre de nous Pour qui connaît Hugo, le texte peut passer pour une autobiographie. [...]
[...] L'activité : on va, passant, jette, recule, lutte etc. A l'inverse, ce champ lexical est plus net dans la deuxième moitié du texte, celle représentant l'homme actif. L'activité désordonnée est également visible dans le rythme poétique, les rejets (vers 1 et et 10) , contre-rejets (vers 3 et et les coupes remarquables : le vers 13 impose une coupe forte mais surprenante après arrive - 4 / 8 et la diérèse de passions ou celles du vers 1 : 2/2/8. [...]
[...] C'est le 19 mars de cette même année 1846 que V. Hugo avait prononcé son premier discours à la Chambre des pairs. Victor Hugo juillet 1846 (Les Contemplations, 1856) Etude La vie : suractivité Le déroulement : l'ordre de la vie Hugo évoque les temps forts de sa vie : la formation (v.2-3) ; la vie sociale (v.3-5) ; les amours (v.6-8) ; la famille (v.9-12) ; l'engagement (v.13-19). On note la progression du poème : les épisodes sont de plus en plus longs. [...]
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