Nos œuvres peuvent aussi bien être des hommages que des parodies. Par exemple, selon Claudine Leblanc, Salman Rushdie est « un pur produit de l'Inde anglicisée ». Bien que mettant en scène un univers typiquement indien, on ne peut que remarquer toutes les références à la culture anglaise que l'auteur y insère.
C'est une sorte d'hommage qu'il fait du monde littéraire qu'il connait bien et dans lequel il évolue depuis des années. Comme dans les deux autres romans, finalement, les références aux œuvres européennes ne sont pas très fréquentes et se font souvent sous la forme de furtives allusions. Elles font souvent office de clins d'œil des auteurs à toute une culture littéraire qu'ils ont acquise au cours de leur existence sans qu'elle vienne pourtant effacer la culture de leurs racines. Un écrivain est libre de traiter son héritage littéraire comme il le souhaite et les références peuvent aussi être dépassées.
[...] Le roman apparaît proche des contes dont il reprend certains thèmes, souvent d'origine populaire. Il n'est pas rare que les personnages soient comparés avec des créatures imaginaires à un moment ou à un autre du récit. Ainsi Camoens est une sorte de personnage onirique, un être hybride : sa silhouette ressemblait à un personnage imaginaire, un farfadet dansant dans une clairière peut-être, ou un génie bienveillant échappé d'une lampe Quant au Maure que dire sauf qu'il est peut-être le seul à appartenir véritablement à une autre dimension. [...]
[...] Par exemple, selon Claudine Leblanc, Salman Rushdie est un pur produit de l'Inde anglicisée . Bien que mettant en scène un univers typiquement indien, on ne peut que remarquer toutes les références à la culture anglaise que l'auteur y insère. C'est une sorte d'hommage qu'il fait du monde littéraire qu'il connaît bien et dans lequel il évolue depuis des années. Comme dans les deux autres romans, finalement, les références aux œuvres européennes ne sont pas très fréquentes et se font souvent sous la forme de furtives allusions. [...]
[...] On note toutefois que le rire est souvent la part exclusive du narrateur puisqu'il provient le plus souvent d'une véritable stratégie énonciative. Les références bibliques sont utilisées dans des contextes précis qui les transforment en épisodes burlesques tels que : si Abraham jouait le rôle de Moise alors Aurore, ma mère, aussi sur que deux et deux font quatre, était le Buisson ardent. Transmettant les commandements, colonne de feu, je suis ce que je suis oui, en effet elle avait étudié attentivement le dieu de l'Ancien Testament : parfois je pense qu'elle pratiquait le partage des eaux dans son bain. [...]
[...] Le conte était un des supports privilégiés de la littérature orale. Les écrivains antillais contemporains veulent retrouver cette oralité-là dans leur écriture, seul moyen de revenir à la vraie essence des choses : Écoute les vrais conteurs p.376.).Le conte est donc un genre fortement apprécié par les auteurs contemporains, il permet d'enrichir la trame romanesque tout en lui offrant une dimension supplémentaire : il faut voir derrière les apparences du texte pour comprendre que cette façon de raconter est une manière inédite et permettant même d'en savoir plus sur les gens, la culture. [...]
[...] Les nombreuses références présentes dans le texte sont l'appui, la base et le moteur d'une écriture poétique, imaginative, mais toujours connectée au monde réel qui l'entoure. [...]
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