Commentaire linéaire d'un extrait des Mémoires d'Outre-tombe de Chateaubriand concernant la grive de Montboisier. Une première linéaire, étudie systématiquement les figures de style, les images, le contenu de chacune des phrases et une seconde propose un plan pour un commentaire composé.
[...] Conclusion Le texte est mélancolique posant le problème de la fuite du temps et du bilan d'une vie. Celui de Chateaubriand est amer. Cependant dans le texte, il y a l'importance de l'écriture qui permet de jeter un regard vers la tristesse qu'il a ressenti au moment de l'âge mûre et de l'adolescence. L'écriture autobiographique estompe un passé douloureux et permet de dépasser le bilan amer d'une vie. La beauté su texte rend compte du plaisir de l'auteur d'écrire dans une langue simple mais extrêmement travaillée. [...]
[...] Il y a un décalage entre ce domaine paternel et la promenade dans le parc de Montboissier : il recréation du passé. Apparaît alors pour la seconde fois, l'angoisse que ses espoirs ne soient pas réalisés. La proximité des événement + le destin de Chateaubriand sont mêlés au destins de l'Histoire : venais d'être le témoin”. La phrase est rythmée par les adverbes : il y a métamorphose (passage d'un temps à l'autre). Il y a bien une réitération des choses qui l'entouraient : revis ces campagnes”. [...]
[...] Pour la troisième fois, l'angoisse réapparaît dans le texte, cette fois-ci, il doute d'avoir le temps pour terminer l'écriture : cependant l'écriture peut permettre de faire vivre ce qui n'est qu'un souvenir. (l.14) Devant l'incertitude, il veut sauver ce que la vie lui offre de beau devant l'urgence de la situation : “hâtons-nous tandis que j'y touche encore”. La considération devient plus générale par la métaphore du navigateur. On voit que le temps est en suspens mais cette notion d'adieu à la jeunesse se retrouve dans “abandonnant pour jamais”. [...]
[...] Il y a un déplacement du regard du narrateur, comme une concentration sur ce qui va déclancher le retour des sentiments par un retour à la nature qui est différente du premier paragraphe (paysage lugubre, légèreté du chant, détournement du regard et donc de l'attention). A cet instant, il y a comme un choc temporel entre le moment de la promenade et le chant de la grive de Combourg. l'instant” marque la spontanéité du souvenir relevant de la magie : son magique”. Le mot “gazouillement” fait écho au mot La vision est également à l'origine du souvenir mes yeux” et “reparaître”. [...]
[...] L'écriture permet donc à Chateaubriand une introspection. Le texte est basé sur trois temps celui de l'événement : “Grive de Montboissier”, celui du souvenir “grive de Combourg” et celui du temps présent : “temps de l'écriture”. Le texte fonctionne sur l'utilisation de la première personne, il y est question de son enfance : le château de Combourg “domaine paternel”. Tout ce qui favorise la méditation est présent dans le paysage qui l'entoure : passé récent “hier au temps “automne” ainsi que la solitude “promenade solitaire” ainsi qu'un isolement physique et spirituel inscrit dans la durée : imparfait. [...]
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