commentaire de texte, Platon, Socrate, Littérature, Gorgias, bonheur
Ce texte est un extrait du Gorgias, célèbre dialogue, écrit et mis en scène par Platon, qui oppose le philosophe Socrate et le sophiste Gorgias au sujet de la rhétorique, de la justice ou encore du bonheur. Dans cet extrait, c'est un jeune sophiste, Calliclès, disciple de Gorgias, qui répond à Socrate sur sa conception du bonheur. À travers ce passage, le personnage de Calliclès tente de faire face à Socrate et de répondre au problème suivant : quelle vie faut-il mener pour être heureux et quelle est la meilleure conception du bonheur, celle de Socrate ou celle des sophistes ? Calliclès soutient la thèse des sophistes selon laquelle il faut laisser s'exprimer la nature en nous pour être heureux. Dans un premier temps, de la ligne 1 à 7, Calliclès présente sa thèse à Socrate et défend un hédonisme assumé, puis il montre que le bonheur n'est pas à la portée de tout le monde, notamment du peuple, de la ligne 8 à 15, enfin, il soutient que les puissants, les chanceux qui peuvent être heureux, doivent être heureux, de la ligne 15 à 32.
[...] renvoie à l'idée d'assouvissement des désirs, mais aussi de pouvoir [développé précédemment], mais ces qualités doivent selon lui être soutenues par la « force ». ⇒ on peut faire une analogie avec le monde de la nature : dans la nature la seule qui règne, est la loi du plus fort. ⇒ l'argument de C. est donc assez simple quand il fait référence à la force : la nature doit être un modèle. l.30 : « Le reste » désigne les « belles idées » de S. [...]
[...] va plus loin : ne pas satisfaire ses désirs, ne pas profiter de sa situation avantageuse rendrait même « malheureux ». L.24 : nouvelle remise en cause de la « prétendue beauté de la justice et la tempérance », qui ne sont vraiment des qualités, mais bien des défauts. L.25-26-27 : Exemple des hommes qui sont « maitres de leur propre cité » : en suivant ces soi-disant vertus ils n'auront plus aucun avantage à être puissant, ils ne pourront « rien donner de plus à leurs amis qu'à leurs ennemis » : C. [...]
[...] Gorgias, 491e-492b - Platon (vers 380 av. JC) - La conception du bonheur Ce texte est un extrait du Gorgias, célèbre dialogue, écrit et mis en scène par Platon, qui oppose le philosophe Socrate et le sophiste Gorgias au sujet de la rhétorique, de la justice ou encore du bonheur. Dans cet extrait, c'est un jeune sophiste, Calliclès, disciple de Gorgias, qui répond à Socrate sur sa conception du bonheur. À travers ce passage, le personnage de Calliclès tente de faire face à Socrate et de répondre au problème suivant : quelle vie faut-il mener pour être heureux et quelle est la meilleure conception du bonheur, celle de Socrate ou celle des sophistes ? [...]
[...] Ainsi, à la question de savoir quelle vie faut-il mener pour être heureux, le personnage de Calliclès défend la position selon laquelle il faut suivre les lois de la nature. Pour connaitre le bonheur il faut donc satisfaire tous ses désirs, assouvir ses pulsions et être capable de leur donner libre cours. Mais tout le monde n'en est donc pas capable, les plus faibles, les hommes ordinaires font alors l'éloge de la tempérance et de la justice pour blâmer les puissants. [...]
[...] ce serait « honteux » et « funeste » de faire preuve de « tempérance » quand on peut satisfaire toutes ses passions. L.20-21 : Ils n'ont pas à s'« empêcher » d'être heureux, au contraire il faut être égoïste, profiter des avantages de la nature pour avoir plus que les autres. L.21-22 : Alors qu'ils peuvent tout faire, C. juge ridicule que les puissants se soumettent à la loi, à la morale ou au peuple, le pouvoir leur permet de contourner ces obstacles au bonheur. L.23 : C. [...]
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