Jean de La Fontaine est un poète français et classique du XVIIe siècle à qui nous devons notamment un recueil de fables très connu : Les Fables. Publié en 1671, il est composé de 243 fables, qui mettent souvent en scène des animaux fantastiques et personnifiés que tout le monde peut comprendre. Bien que « Le gland et la citrouille » ne compte pas d'animaux magiques parmi ses protagonistes, mais un personnage dans lequel chacun peut se retrouver. Il est cependant un apologue issu de ce recueil. Ce poème mène une réflexion à propos de la pertinence de la création du monde par Dieu.
[...] La présence du personnage permet au lecteur de mieux s'identifier à lui en ayant les mêmes doutes. Aussi, il utilise le discours direct afin de rendre la fable plus réelle tout en gardant une certaine objectivité comme l'illustre le vers 21, et que ce serait-ce donc/s'il fût tombé de l'arbre une masse plus lourde, et que ce gland eût été gourde ? Afin de transmettre sa morale, Jean de la Fontaine emploie à de nombreuses reprises des procédés faisant émerger l'humour. [...]
[...] En revanche, dans les fables de Jean de la Fontaine, on ne trouve pas forcément la morale à la fin de son écrit. En effet, comme en témoigne la fable Le Loup et l'Agneau on peut lire la morale en introduction, vers 1 La raison du plus fort est toujours la meilleure Aussi, l'apologue Le Gland et la Citrouille justifie ce propos puisque la morale se situe bien en introduction, vers 1 Dieu fait bien ce qu'il fait Le lecteur comprend alors immédiatement que la suite de la fable illustre la moralité énoncée dans le premier vers. [...]
[...] Publié en 1671, il est composé de 243 fables, qui mettent souvent en scène des animaux fantastiques et personnifiés que tout le monde peut comprendre. Bien que Le Gland et la Citrouille ne compte pas d'animaux magiques parmi ses protagonistes, mais un personnage dans lequel chacun peut se retrouver. Il est cependant un apologue issu de ce recueil. Ce poème mène une réflexion à propos de la pertinence de la Création du Monde par Dieu. Par quels procédés Jean de La Fontaine nous transmet-il sa moralité ? [...]
[...] ou encore dans le vers 3 treuve De même, on peut noter qu'afin de transmettre de façon plus vivante et plus rythmée sa morale, Jean de la Fontaine utilise parfois des octosyllabes et d'autres fois des alexandrins. Ceci a pour effet d'illustrer une métaphore de la joie, du bondissement dans lequel le lecteur se livre volontiers. De même, cet effet est accentué par les enjambements fréquemment utilisés par Jean de la Fontaine comme nous pouvons le voir dans les vers 8 et 9 Hé parbleu ! Je l'aurais pendue/A l'un des chênes que voilà. L'humour jaillit aussi dans certaines situations dans lesquelles le personnage se trouve. [...]
[...] Enfin, la fable de Jean de la Fontaine soulève un questionnement incontestable par rapport à la religion. Le personnage émet au cours du récit des doutes à travers de nombreuses phrases interrogatives telles que, vers 6 A quoi songeait, dit-il, l'Auteur de tout cela ? ou encore, vers 14 à 16 car pourquoi par exemple,/Le Gland, qui n'est pas gros comme mon petit doigt,/Ne pend-il pas en cet endroit ? Ainsi, ces questions remettent en cause ce que Dieu a créé et la façon dont il l'a fait. [...]
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