Acte I : Oreste revient vivant et veut, avec Electre, venger le meurtre de son père.
Acte II : vengeance et justice sont recherchées une fois les coupables reconnus. Il y a deux clans : Electre est opposée à Egisthe et Clytemnestre, Oreste est un instrument de la vengeance, peur de Clytemnestre face à Electre et Egisthe non. Clytemnestre et Egisthe sont divisés, ils sont moins forts qu'Electre et Oreste. Egisthe croit en sa nouvelle force de roi et laisse Electre et Oreste libres.
Acte II scène 9 : dénouement de la pièce dans son histoire : l'énigme de la mort d'Agamemnon est résolue et la vengeance est accomplie. La scène 9 est encadrée par deux récits du mendiant pour chaque phase importante : mort d'Agamemnon et vengeance.
[...] Giraudoux rend présent le poids du destin, la notion de fatalité. L'homme est dépassé. Le mendiant n'est pas ici un conteur traditionnel, il raconte alors qu'il n'y assiste pas, c'est un prophète, mais il n'a aucune prise sur l'avenir. B. Exagération dans l'horreur Cruauté accentuée : vocabulaire hyperbolique o Insistance sur la façon dont Clytemnestre meurt avec l'anaphore de bête, crier, saigner o Symbolique de l'oiseau insiste sur l'horreur (ligne 3444). C'est comme si l'oiseau, un charognard, suivait Egisthe pour le dépecer. [...]
[...] Giraudoux, Electre Acte II scène 9 le second récit du mendiant Introduction Rappels pièce : o Acte I : Oreste revient vivant et veut, avec Electre, venger le meurtre de son père. o Acte II : vengeance et justice sont recherchées une fois les coupables reconnus. Il y a deux clans : Electre est opposée à Egisthe et Clytemnestre, Oreste est un instrument de la vengeance, peur de Clytemnestre face à Electre et Egisthe non. Clytemnestre et Egisthe sont divisés, ils sont moins forts qu'Electre et Oreste. [...]
[...] Il est aveuglé, c'était une autre mère (ligne 3437). L'acte d'Oreste et d'Electre paraît démesuré ayant perdu son sens, voire peut-être injuste. Clytemnestre et Egisthe ont l'air de s'entretuer, ils semblent faire leur propre mort. Conclusion Le récit du mendiant est intéressant à deux points de vue : Point culminant dans le tragique de la pièce pour l'histoire et sa signification. On a ici une nouvelle forme de tragique : d'abord, elle rend visible, tangible la notion de fatalité ; et elle donne un sens ambigu à la vengeance d'Electre. [...]
[...] Or le but de la tragédie est de faire naître chez le spectateur le sentiment d'horreur et de pitié. On est donc bien dans la tragédie. Eléments d'horreurs : o Cri de Clytemnestre : détail auditif, c'est un cri de bête (ligne 3430). o Dernier souffle d'Egisthe avec l'épée qui découpe sa main (ligne 3451) : détail visuel. o Vocabulaire du sang. II - Récit moderne tragique moderne de Giraudoux) A. Temps Un récit au passé comme le premier avec le meurtre d'Agamemnon. Ici, c'est un passé proche. [...]
[...] On ne le montre pas sur scène. B. Dans l'histoire du récit, déroulement Emploie majoritaire des temps du passé : alternance imparfait/passé simple : les temps du récit sont respectés (donner des exemples de verbes). Repères spatio-temporels peu nombreux à travers la cour ligne 3424, dans son dos ligne 3430. Les repères sont imprécis : alors en anaphore. Péripéties mises en valeur pour pallier au manque d'action sur scène : o Structure : lignes 3423 à 28 : Oreste. Lignes 3428 à 40 : Clytemnestre. [...]
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