- Les interruptions d'Agathe : Elles reprennent les mots du président ("agréable", "adultère") pour les renforcer ("très", "infiniment") ou les atténuer ("gros mot") : cela n'apporte rien au débat mais la gène d'Agathe par rapport à la notion d'adultère annonce la suite. La dernière réplique d'Agathe confirme la sottise d'une femme qui approuve avant de comprendre "absolument, pourquoi" "j'ai oublié".
- (...)
[...] Finalement, le président ignore totalement sa femme dialogue absurde = dialogue de sourd. II Le système du président se heurte à celui de l'étranger. Une divergence sur le vocabulaire. Les deux personnages se querellent sur les mots "femmes à histoires" "conscience", "égoïsme" "bonheur". L'étranger emploie une antiphrase "je suis bien de votre avis" pour valoriser par désaccord. La vision de l'étranger se dégage implicitement des propose du président qui la contredise : "justice, la générosité, le devoir et l'acharnement". Electre est celle qui a refusé la loi habituel : "Les morts s'oublient, les vivants s'accordent d'eux-mêmes". [...]
[...] "existence douce correcte égoïsme facilité". Dans cette perspective le bonheur lui-même est associer à une perte de liberté et d'autonomie : "reddition" "capitulation" = esclavage de l'antiquité. Le président dissèque l'humanité et matérialise les douleurs affectives, la peine morale est comparée à l'ulcère et le deuil à l'orgelet : deux métaphores de l'infection. "dosage" : manipulation de chimiste ou de pharmacien. Les conséquences se dessinent d'une manière inquiétante : là où l'étranger voit une rédemption ("sauver le monde"), le président parle des pires catastrophes : "enfer, malédictions, brouilles, chaîne, ruine". [...]
[...] Lecture analytique Electre de Jean Giraudoux Analyse de l'acte I Scène 2 ID FDL : 407 Electre de Jean Giraudoux Acte I Scène 2 Sommaire : I Un couple ridicule II Le système du président se heurte à celui de l'étranger Travail : I Un couple ridicule. Le dialogue entre ce vieux notable sentencieux et sa jeune épouse écervelée relève de la comédie voire du théâtre de boulevard. Les interruptions d'Agathe : Elles reprennent les mots du président ("agréable", "adultère") pour les renforcer ("très", "infiniment") ou les atténuer ("gros mot") : cela n'apporte rien au débat mais la gène d'Agathe par rapport à la notion d'adultère annonce la suite. [...]
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