L'incipit, regroupe les premiers mots d'un manuscrit, d'un texte... C'est en quelque sorte le commencement d'un ouvrage. Son but est de nous indiquer la position de lecture à adopter. Le début du roman inscrit le texte dans un genre particulier (...)
[...] COMMENTAIRE COMPOSE DE L'INCIPIT : Les Faux-monnayeurs. Introduction : Avant tout, il est essentiel de définir ce qu'est l'incipit et à quoi il sert. L'incipit, regroupe les premiers mots d'un manuscrit, d'un texte C'est en quelque sorte le commencement d'un ouvrage. Son but est de nous indiquer la position de lecture à adopter. Le début du roman inscrit le texte dans un genre particulier. L'incipit va nous fournir des informations sur la forme, le style et la nature du texte. [...]
[...] Dans le roman ce thème est redondant aussi. Il y a une rivalité père fils analogue à la situation de Kafka (la crainte du père). L'autre thème abordé est celui de la fugue : Je m'en vais lui signifier mon départ Gide va développer ce qu'il appelle l'art de la fugue (Bach). L'autre thème est celui de l'amitié, notamment l'amitié de Bernard et Olivier, une amitié ambiguë (homosexualité), Gide va mêler à l'amitié des caractéristiques propres à l'amour. Ici, l'amitié ne déçoit pas comme la famille : Olivier, mon ami, le temps est venu pour moi de mettre ta complaisance à l'épreuve La complaisance est un critère de valeur que Bernard va mettre à l'épreuve, il ne sera pas déçu comme il l'a été avec le cercle familial. [...]
[...] Le démon est un personnage à part entière du récit. Tout au long du roman on va le retrouver. Il est rattaché à chaque personnage de l'histoire, dans l'incipit en l'occurrence il est rattaché à Bernard : famille respectait sa solitude ; le DEMON pas. C'est le diable qui va inciter Bernard à découvrir la lettre. Le diable apparaît dans les situations de crise, il circule incognito (ce que disait Gide dans son journal). L'autre thème qui va être abordé et qui nous est présenté dans l'incipit est celui de la révolte contre la famille, notamment contre le père : Ne pas savoir qui est son père, c'est ça qui guérit de la peur de lui ressembler Ne retenons de ceci que la délivrance comme ci Bernard était prisonnier dans le mensonge, il étouffait Toute recherche oblige il se doit de connaître la vérité, une recherche d'identité s'impose, c'est un impératif. [...]
[...] II) Le respect du genre romanesque. D'emblée, on remarque des indications typiques du genre romanesque avec des descriptions : Une goutte de sueur coula le long de son nez ; une faveur rose les attachait ; Elle était de même format que les douze autres ; Des indications de lieux : Son père et son frère aîné étaient retenus au Palais, sa sœur est à un concert. On a des indications de temps implicites, en effet, Bernard va bientôt passer son bac bachot on peut penser que ça se déroule en été, au mois de juin. [...]
[...] Le déclic se fait dès le début, c'est de là que va découler la suite du roman. Tout de suite le secret de la bâtardise de Bernard est révélé, alors qu'il s'amusait à réparer une pendule sonne le départ pour l'aventure : La pendule sonna quatre coups Le fait d'avoir révéler le secret dès l'incipit met en haleine le lecteur. Ca donne envie de connaître la suite donc de lire. On remarque donc une construction du roman faite à l'envers, une espèce d'analepse du récit, ce qui est original de la part de Gide. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture