Au chapitre X, Gervaise et Coupeau ont fêté le dernier événement joyeux : la communion de Nana. Puis ils tombent dans la misère et s'installent dans un appartement sordide au 6ème étage (le coin des pouilleux). Opposition avec leurs débuts au chap. II (maison de la Goutte d'Or). Paradoxalement, c'est lorsqu'ils habitent dans les hauteurs qu'ils sont au plus bas de l'échelle sociale. Zola veut interpeller ses lecteurs de la bourgeoisie et fait donc un tableau pathétique de la condition ouvrière (...)
[...] X " Mais ce fut là le dernier beau jour du ménage. [ . ] volé chez son patron " Au chapitre Gervaise et Coupeau ont fêté le dernier événement joyeux : la communion de Nana. Puis ils tombent dans la misère et s'installent dans un appartement sordide au 6ème étage (le coin des pouilleux). Opposition avec leurs débuts au chap. II (maison de la Goutte d'Or). Paradoxalement, c'est lorsqu'ils habitent dans les hauteurs qu'ils sont au plus bas de l'échelle sociale. [...]
[...] Surtout, cette fatalité s'abat sur les Coupeau, mais aussi sur toute la classe ouvrière : " On pleurait à tous les étages La fin du texte est lourde de sens : deux phrases brèves, sans lien logique : " La femme du troisième allait faire huit jours au coin de la rue Belhomme " : annonce le thème de la prostitution qui attend Gervaise. " Un ouvrier, le maçon du cinquième, avait volé chez son patron " : thème du vol. [...]
[...] ] les fainéantises [ . ] la misère noire " / " davantage de froid, une tempête du Nord " hyperboles : " ce qui leur cassait les jambes " ; images de plus en plus cruelles : " ils auraient vendu de leur chair " : thème de la prostitution annoncé. - Le thème de la fin du monde : La fin du texte suggère une sorte de fin du monde, une apocalypse : " Un vrai jour du jugement dernier, la fin des fins " : sorte de vision épique. [...]
[...] Il s'agit d'apitoyer le lecteur sur le sort de ces malheureux. La misère des Coupeau est accentuée par le contraste avec le portrait de Marescot : " couvert d'un bon paletot, ses grandes pattes fourrées dans des gants de laine A la fin du texte, élargissement : " On pleurait à tous les étages " : des Coupeau on glisse à toute la maison. - La gradation de la situation: L'évocation de la misère des Coupeau devient l'évocation d'un véritable calvaire. [...]
[...] Cercle vicieux de la misère. Zola se situe du côté des pauvres et adopte à la fois leur point de vue (focalisation) et leur langage. Tonalité pathétique du texte. Il s'agit pour l'auteur de dénoncer la misère de la classe ouvrière. Il veut interpeller les nantis et leur faire prendre conscience de cette injustice. Mais en même temps, Zola est un bourgeois qui voit dans cette classe ouvrière un danger pour toute la société de son temps. [...]
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