Le roman de Zola Germinal paru en 1885 se présente comme un livre sur la lutte des classes et de la révolte sociale. Après son renvoi, Etienne Lantier se résigne à travaille dans les mines de Montsou et en connaît l'horreur. La misère des ouvriers se confronte à l'arrogante richesse des actionnaires de la compagnie des mines.
[...] La mine est décrite telle « une fosse » ligne 27 qui n'est pas sans rappeler la Divine Comédie de Dante ou la porte des enfers s'apparente à un gouffre sans fond. Cette descente des ouvriers dans les « profondeurs » ligne 28 n'est autre qu'un chemin vers les enfers, toujours plus palpable à l'approche du « fond » ligne 7. Le caractère infernal de la mine est accru par l'obscurité profonde qui l'envahit, de sorte que la scène est entourée par un noir ténébreux. Les protagonistes sont plongés dans « la nuit » ligne 36 ou encore dans « l'ombre » ligne 45. [...]
[...] » ligne 4 ou encore « voyez vous » ligne 14. Zola recourt à son roman pour mieux mettre en lumière la misère et la dureté de la condition ouvrière. Le nom même du vieux mineur « Bonnemort » nous permet par son pouvoir évocateur de prendre conscience de son désastreux état. Cet homme rongé et usé par son travail dans les mines semble déjà mort avant son heure, une impression que renforce sa description physique. La pâleur de son visage « blême » ligne 9 le fait paraître tel un être vidé de toute énergie, de même que le « reflet sanglant » ligne 10 est annonciateur de la mort. [...]
[...] Zola dans son livre Germinal dépeint un tableau réaliste de la condition des mineurs. Il n'hésite pas à décrire la misère et la dureté de la condition ouvrière en alliant pathétique et effets de réel. L'auteur prend soin de rendre son texte authentique et réaliste en recourrant notamment à une forme toute particulière de récit qu'est le dialogue. L'oralité du discours permet d'accroître la proximité entre le lecteur et ce vieil homme Bonnemort qui l'invite à comprendre son histoire et ses souffrances. [...]
[...] Commentaire de texte Germinal - Zola Le roman de Zola Germinal paru en 1885 se présente comme un livre sur la lutte des classes et de la révolte sociale. Après son renvoi, Etienne Lantier se résigne à travaille dans les mines de Montsou et en connaît l'horreur. La misère des ouvriers se confronte à l'arrogante richesse des actionnaires de la compagnie des mines. Le protagoniste parvient à soulever ses compagnons pour lutter contre l'injustice mais la compagnie reste indifférente à leurs revendications et préfère laisser la faim et le froid obliger les mineurs à reprendre leur travail. [...]
[...] Le fond inquiétant et obscur de la mine est désigné par la métaphore ligne 28 « les profondeurs de la nuit ». L'évocation du feu dès la ligne 9 permet de renforcer la vision infernale de la mine grâce aux « morceaux de houille enflammés » ou encore par le verbe « allumer » ligne 10. Enfin la condamnation des ouvriers à travailler dans les mines violentes rappelle les châtiments infligés aux âmes perdues dans les neuf cercles de l'enfer de Dante. [...]
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