Émile Zola, dans son roman Germinal, décrit le monde des mineurs, leur condition misérable qui les pousse à se révolter au XIXe siècle. L'extrait choisi, du IIIe chapitre de la VIIe partie, décrit la chute du Voreux. Nous nous attardons tout d'abord sur le caractère dramatique de cette scène, à travers l'étude des indices temporels précis marquants la scansion du temps et de cette attente insoutenable. Ainsi, "trois heures sonnèrent" "quand tout était calme", "trois heures vingt minutes"...
L'attente est consolidée aussi grâce à des indices de caractère qui renforcent l'intensité dramatique croissante de cette scène. Ainsi, après la première secousse qui ébranla la Terre, le Voreux restait "solide" et "toujours debout".
[...] Cette phrase marque la fin du Voreux, vaincu par la Terre symbolisant à la fois les mineurs et Thésée. Cet extrait caractérise la dimension épique du roman en nous donnant une interprétation symbolique. Émile Zola dépasse effectivement la réalité de la chute du Voreux pour en faire le symbole de la fin de cette Nous notons aussi la dimension picturale de la description du renversement du Voreux qui fascine par sa dramatisation, nous permettant ainsi de nous identifier aux personnages et de > ce moment avec eux. [...]
[...] L'extrait choisi, du IIIe chapitre de la VIIe partie, décrit la chute du Voreux. Dans un premier temps, nous pouvons étudier la scène dramatique où Zola nous raconte le renversement de > et dans un deuxième temps, nous intéresser au passage de la réalité au mythe. Nous nous attardons donc tout d'abord sur le caractère dramatique de cette scène, à travers l'étude des indices temporels précis marquants la scansion du temps et de cette attente insoutenable. Ainsi, > quand tout était calme, > indiquait la première secousse qui ébranla la terre. [...]
[...] Nous nous intéressons maintenant au passage de la réalité au mythe que l'auteur évoque au fil des pages de son roman Germinal. En effet, il utilise la métaphore filée évoquant la légende gréco-romaine du Minotaure. Elle parle d'Ariane (fille de Minos et de Pasiphaé) remettant à Thésée, avant qu'il ne s'enfonce au cœur du labyrinthe pour y affronter le Minotaure (demi-frère d'Ariane et fils d'un taureau et de Pasiphaé), une pelote de fil qu'il déroula derrière lui et, après avoir tué le monstre, il retrouva facilement la sortie. L'auteur utilise donc cette légende mythologique afin de comparer le Voreux au Minotaure. [...]
[...] Hennebeau patientait. L'attente est consolidée aussi grâce à des indices de caractère qui renforcent l'intensité dramatique croissante de cette scène. Ainsi, après la première secousse qui ébranla la Terre, le Voreux restait > et De plus, ce qui montre la vengeance de cette dernière envers L'auteur utilise des personnifications, > ou > caractérisant les secousses répétées du Voreux. Nous notons la présence d'assonances et d'allitérations dans ces phrases, avec une répétition des sons et des lettres > et Mais aussi des comparaisons comme > ou ce qui montre le terrifiant spectacle auquel ils assistent. [...]
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