Ce document est une étude détaillée de la fable "La Génisse, la Chèvre et la Brebis en société avec le Lion" de Jean de La Fontaine.
Toutes les fables de La Fontaine sont des réécritures de fables latines ou grecques écrites en prose. Il les retranscrit en vers.
L'étude de cette fable est présentée vers par vers et avec précision.
[...] Ce vers propose une apposition qui assure la prééminence et la suprématie du Lion qui sont accentuées par la diérèse Li/on qui donne tout le poids dominant à cet animal. De plus, si on fait figurer la diérèse dans le titre de la fable, le titre se voit constitué de deux décasyllabes. La société dont le mot apparait au vers 3 pour unie qu'elle paraisse ou qu'elle se veule est elle-même soumise au traitement de la diérèse, pour briser cette unité et son caractère pacifiste. [...]
[...] Le dernier argument semble être une pure et simple conséquence du second. En effet, c'est la mise en application du droit du plus fort. Là encore, le caractère abrupt de l'action qui est envisagé au futur est renforcé par la cassure rythmique de l'octosyllabe final. Le système des rimes soude fortement les 3 derniers arguments, et on remarquera enfin la place des désignations numériques : La 1re au vers 10, en qualité de sire ; la 2nde au vers 14, par droit ; la 3e au vers 16, le plus vaillant ; et la 4e au vers 18, Je l'étranglerai tout d'abord Ce système fait écho aux variations de place du terme principal droit Conclusion générale Comme beaucoup d'écrivains, La Fontaine utilise la brièveté dans un récit théorique. [...]
[...] "La Génisse, la Chèvre et la Brebis en société avec le Lion" : étude de la fable de La Fontaine Toutes les fables de La Fontaine sont des réécritures de fables latines ou grecques écrites en prose. Il les retranscrit en vers. On se propose d'étudier et d'analyser la fable vers par vers. La 1re phrase qui s'étend sur les 4 premiers vers va camper la situation et nommer les protagonistes avec un redoublement par rapport au titre. Dans le 1er vers il y a un seul ajout par rapport au titre leur sœur ce qui crée un lien de consanguinité qui signifie que les 3 animaux sont de mêmes espèces animaux femelles, herbivores et pacifiques. [...]
[...] On a en effet une des fables les plus courtes, faisant 18 vers. Il a le souci d'appeler ses fables par un autre nom Apologue Lorsque le lecteur fait la démarche de comprendre la fable et son sens, le lecteur comprend un récit simple et argumentatif, avec 4 arguments. Les arguments du Lion sont redondants. [...]
[...] L'effort intellectuel et son caractère enfantin vont s'opposer à la simplicité et à la rapidité de la découpe matérielle du cerf mort. Le vers 10, initie le partage, dont on ne peut pas comprendre encore qu'il s'agit d'un partage inégal. Ces vers commentent l'action et il semble même le justifier, en écho au vers avec l'expression en qualité de sire Dès le vers 11, on a une argumentation, une raison, une justification concernant l'attribution de la 1re part. Cette justification s'opère comme une préséance. [...]
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