Les Géants, Jean-Marie Gustave Le Clézio, dénonciation de la société de consommation, comportements humains, salle des nourritures
L'œuvre moderne de Jean-Marie Gustave Le Clézio, Les Géants, ce livre à une critique de la société de consommation à travers la description d'Hyperpolis, une des premières grandes surfaces.
En premier lieu, l'auteur nous fait une description scrupuleuse de la « salle des nourritures » ; cette périphrase est à l'image du contenu de la grande surface : Hyperpolis.
Il est d'abord évoqué la surabondance ainsi que la diversité des produits. Ceci est visible tout au long du texte à travers le champ lexical des formes avec les termes géométriques « carrés » et « triangle », « formes », « sphères » et enfin « pyramides », mais aussi à travers le champ lexical des couleurs très présent. On relèvera parmi tant d'autres les termes « bleues », « blanches » et « rouge », « multicolore », « couleurs », « orange » ou encore « verte ».
[...] Nous allons voir de quelle manière l'auteur, Le Clézio, dénonce la société de consommation ? Dans une première partie nous nous intéresserons à la description de la salle des nourritures puis nous étudierons, dans une seconde et dernière partie, la critique des comportements humains. En premier lieu, l'auteur nous fait une description scrupuleuse de la salle des nourritures ; cette périphrase est à l'image du contenu de la grande surface : Hyperpolis. Il est d'abord évoqué la surabondance ainsi que la diversité des produits. [...]
[...] ainsi que on avançait ( ) on avançait construit sur un même patron syntaxique ou encore l'expression malgré elles viennent renforcer cette idée de conditionnement comportemental et mettent également en lumière la manipulation des individus. La répétition du groupe verbal auraient voulu la personnification des yeux des individu avec les expressions les yeux avaient faim ; les yeux dévoraient sont à l'image de la création de besoins qu'essaye d'entreprendre les géants ; en effet certains individus, comme la jeune fille Tranquillité, essayent de résister à la tentation d'acheter. Il y a donc création de besoin, d'une dépendance. [...]
[...] Nous venons de voir que l'auteur, afin de critiquer la société de consommation, à travers le recours à l'expression de la surabondance et de la diversité ainsi que par le conditionnement du comportement de l'acheteur à travers la personnification de la marchandise. Cette critique de la société de consommation se fait également par celle des comportements humains comme nous allons le montrer dans notre seconde partie. En dernier lieu, l'auteur dénonce la société d'abondance et de consommation en opérant à une critique des comportements humains. Tout d'abord l'auteur s'atèle à une description complète des individus pour mieux critiquer la société de consommation mise en cause. En effet, l'ensemble de l'extrait, nous livre la description comportementale des individus. [...]
[...] En effet, tout au long de l'oeuvre, on peut relever de nombreuses accumulations. De plus, l'utilisation du pluriel vient concourir à cet effet. De plus on relève de nombreuses métaphores qui ont pour but d'insister sur l'abondance, l'immense possibilité de choix. C'est en effet le cas de la métaphore la jungle multicolore ainsi que l'immense nuage de papillons De plus le rythme ternaire de l'expression des pots, des cubes, des paquets vient appuyer l'effet de surabondance et de diversité. En outre, afin de renforcer l'effet de l'énumération qui, rappelons-le, insiste sur la diversité et la surabondance des produits, on relève l'emploi de phrases nominatives Des tubes ; Des berlingots de lait, torsades de carton très belles et très compliquées Ce phrases nominatives, grâce à l'absence de verbes, vont donc naturellement mettre en lumière les termes, à l'origine de l'impression de diversité et de surabondance. [...]
[...] De plus, l'expression récurrente la nourriture n'est plus que des formes et des couleurs souligne un aspect important de la société de consommation : l'individu s'abandonne à la tentation d'achats et pallie à des besoins totalement fictifs. Une fois de plus, apparaît l'absence de lucidité de l'individu, de son libre arbitre. Cette même marchandise est personnifiée comme nous l'avons précédemment développé. La marchandise affecte donc considérablement la faculté de jugement des individus. D'après le terme ordre et l'expression, mise en valeur par la répétition du terme pensée C'est pour cela qu'elle marchait dans un cerveau étranger, et qu'elle n'était qu'une pensée, une simple pensée dans la machine à ordonner les pensées les Géants sont tout autant responsables de l'aveuglement des individus. [...]
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