L'Orient, de part sa culture, a toujours symbolisé l'exotisme pour les occidentaux. Henry de Monfreid, en tant qu'aventurier, a hanté pendant près de quarante ans les rivages de la Mer Rouge et les cornes d'Afrique. Notamment connu pour sa forte liberté d'action, il a néanmoins montré un certain attachement aux pays d'Afrique et d'Orient. Cela se fait d'ailleurs ressentir dans son premier roman : Les Secrets de la Mer Rouge, 1931, grâce auquel il a pu entrer dans la catégorie des écrivains de légendes. S'ensuit alors une multitude d'oeuvres aux saveurs exotiques dont, Les Derniers jours de l'Arabie heureuse, 1935. Dans ce dernier, il y relate bon nombre de ses aventures. Au chapitre X : la gazelle du Sultan, il nous donne une leçon par le biais d'un conte sous forme d'apologue. L'incipit de ce chapitre nous en donne d'ailleurs un avant-goût. Comment, dès le départ, Henry de Monfreid prépare-t-il le lecteur à la mise en place d'une morale ? A la vue de l'extrait qu'il nous est donné à étudier, nous axerons notre étude sur la construction de ce récit enivrant et captivant ainsi que sur le rôle particulier de la gazelle (...)
[...] A travers ce texte, le but principal de Henry de Monfreid est de nous faire passer une morale. Pour cela, il a su attirer notre attention, susciter notre curiosité, pour, au final, nous faire languir. Ainsi, on s'est posé de nombreuses questions. On obtient pourtant des réponses au fur et à mesure du texte et on arrive finalement à comprendre le rôle si particulier de cette gazelle. Tout d'abord, la gazelle nous est présenté comme si elle était une personne à part entière. [...]
[...] À rendre pour le 24/11/2009 DOSSOU Néfert 1°S4 FRANCAIS Les derniers jours de l'Arabie heureuse Henry de Monfreid. Commentaire de Texte sur un extrait du Chapitre La gazelle du sultan L'Orient, de part sa culture, a toujours symbolisé l'exotisme pour les occidentaux. Henry de Monfreid, en tant qu'aventurier, a hanté pendant près de quarante ans les rivages de la Mer Rouge et les cornes d'Afrique. Notamment connu pour sa forte liberté d'action, il a néanmoins montré un certain attachement aux pays d'Afrique et d'Orient. [...]
[...] D'autant plus, que Henry de Monfreid nous décrit une gazelle dotée d'une personnalité humaine. En fait, lorsque son maître rend la justice, elle l'implore souvent d'être plus clément. Ainsi, elle serait capable de compassion. Ce qui suggère qu'elle aurait une conscience, ce qui est impossible pour un animal. Aussi, la gazelle est qualifiée de gracieuse elle ( ) se mirait avec grâce toutes se font aimer avec la même grâce délicate (l.11); on dit également qu'elle aurait une démarche élégante, elle accourait en bonds harmonieux (l. [...]
[...] Enfin, on comprend au fur et à mesure du texte que la gazelle est un personnage très important. Elle l'est de part le fait qu'elle a de l'influence sur le sultan. De plus, la plupart des adjectifs se rapportent à elle: harmonieux limpide doux profonds (l.12) Elle est donc le personnage principal de ce chapitre; n'oublions pas qu'elle donne, tout de même, son nom au titre du chapitre. D'autant plus qu'elle fait l'objet de tous les enjeux. En effet, Osman se sert d'elle afin de tester son amitié avec le sultan. [...]
[...] L'art de conter de Henry de Monfreid, lui permet d'attiser la curiosité du lecteur. Aussi, il fait d'une gazelle un symbole de perfection. Elle devient vite l'objet de tous les enjeux et le sujet principal du chapitre. L'auteur se sert donc de la gazelle afin d'établir une morale. De plus, le cadre exotique et merveilleux a toujours été très prisé. Notamment dans les contes et autres récits fictifs à visée argumentive. Il n'est d'ailleurs pas sans rappeler Les Lettres Persanes de Montesquieu, qui avait choisi de mettre en opposition la culture persane avec la culture parisienne. [...]
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