Les sociétés abandonnent le féodal et deviennent alors un état fort avec un prince au pouvoir absolu. (Idée puisée dans le modèle de l'empire romain comme l'avait fait Charlemagne : l'empire n'a pas tenu).
Les écrivains vont donc se demander quel est le bon prince pour gouverner ; ce que va faire Rabelais : il va dresser le portrait d'un prince idéal / rêver qui est Gargantua. Pour mieux illustrer, il compare deux princes : un bon (Gargantua/pacifiste), un mauvais (Picchrocole/ belliqueux = François Ier). Il montre l'éducation d'un prince= humanisme (...)
[...] Objection faite par le père donc un homme sage Gargantua et Frère Jean critique mais ils sont jeunes et paraissent donc excessifs et mal élevés. Les arguments des jeunes sont comiques (ex : bruit des cloches qui les réveille). Le portrait de frère Jean comme joyeux, justifie les propos qu'il tient. ( Comme les prières des moines sont entrelardées, les propos de Rabelais sont entrelardé (burlesque, humour) de critiques sérieuses. Des arguments sérieux : Manque de sincérité dans les prières (arguments courants chez Rabelais) L'ignorance des moines : ils ne comprennent pas les prières car elles sont en latin. [...]
[...] IV/ Position de Rabelais : Le dialogue permet de cacher sa position réelle, on ne peut donc faire que des suppositions. Frère Jean : un idéal ? Il rendrait la religion plus sympathique car il est comique, joyeux ou optimiste. UN MOINE UTILE ET ENGAGE DANS LE MONDE, AU SERVICE DES AUTRES ET GAI (idée protestante ou JUSTE UN PERSO COMIQUE (il est la pour divertir). b)Critique contre les moines ou l'Eglise : UNE CRITIQUE QUI VISE JUSTE LES MOINES ou QUI VISE LA TOTALITE DE L'EGLISE ? [...]
[...] Le chapitre 38 : C'est une pause, où les 4 persos discutent (les arguments sont donc donnés par le dialogue) Moyen Age : Les moines sont nombreux et les abbayes très riches car elle hérite de bien, elles font tout payer (messes, prières, certaines ont le droit de lever l'impôt sur les paysans. Organisation du texte : Eudémon lance le sujet sous forme d'une question / thèse, assortis d'une citation de Virgile. Comparaison fréquente des moines aux frelons. Gargantua avance 2 arguments : Les moines mangent la merde du monde ( ils sentent mauvais. [...]
[...] C'est une éducation beaucoup plus intéressante : scolairement et médicalement. Commentaire sur les soins du corps et de l'esprit : Le corps : Champs lexicaux permet de voir que Rabelais corrige pt par pt l'éducation de Gargantua (lever, toilette, repas, Une place large faites à l'hygiène (le matin, G. peigné, testonné, ; Après le sport, il change d'habits ; après le repas, il se nettoie les mains ; l'hygiène va jusqu'à l'élégance), aux exercices pour ouvrir l'appétit, le corps est entièrement dominé (il décide d'aller aux toilettes quand il veut). [...]
[...] Gargantua de Rabelais Chapitre 21 et 23 (extrait) XVIème siècle Quel est l'intérêt d'étudier ces 2 textes ensembles ? En quoi s'y montre-t- il humaniste ? On redécouvre l'Antiquité ( l'ordre romain = période où l'Europe abandonne le celte pour l'ordre romain. Les sociétés abandonnent le féodal et deviennent alors un état fort avec un prince au pouvoir absolu. (Idée puisée dans le modèle de l'empire romain comme l'avait fait Charlemagne : l'empire n'a pas tenu). Les écrivains vont donc se demander quel est le bon prince pour gouverner ; ce que va faire Rabelais : il va dresser le portrait d'un prince idéal / rêver qui est Gargantua. [...]
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