Commentaire composé du chapitre 57 de <em>Gargantua</em> de Rabelais.
[...] Ce type de mariage relève donc de l'utopie, et serait une réponse humaniste à la querelle des femmes : une femme bien née, bien éduquée, qui se marie pae inclinaison et non par contrainte ne pourra être qu'une épouse heureuse et aimante. -Recherche d'une société aimante, car dans guerres de religion ensanglantent le pays (réforme protestante qui considère que la seule foi peut sauver l'homme de ses péchés, et non le rachat des péchés en monnaie) Ce monde utopique se fait en l'absence de religion, source au XVI° de contraintes et de tueries. CONCLUSION : Comme d'autres Humanistes du XVI° siècle, Rabelais présente dans ce chapitre une utopie de l'éducation, de la société. [...]
[...] Le chapitre 57 présente la vie à l'Abbaye de Thélème que Gargantua a faite construire selon le goût de frère Jean, pour le remercier de son aide lors de la guerre picrocholine. Dans ce texte argumentatif, Rabelais donne un modèle de la société idéale dans un espace religieux totalement dénaturé. En quoi est-ce un texte argumentatif qui montre le modèle de la société idéale de l'Humanisme ? Nous verrons donc en premier lieu quelles sont les qualités requises pour l'élaboration d'une société idéale, puis nous étudierons les caractéristiques de ce nouvel espace religieux. [...]
[...] Rabelais assimile l'absence de liberté à un vice ; par conséquent, il lui semble normal et même vertueux de combattre la servitude pour vivre libre. Il réconcilie de cette façon le choix libre et le choix raisonnable. Puis, ça devient un traité rhétorique, au raisonnement logique («parce que «car pour «quand ) : Rabelais énonce la condition, la contraint et enfin la conséquence. Ainsi, la contrainte de la règle est présentée paradoxalement comme une incitation à la transgression et à la faute ; s'il n'y a pas de règle, alors il n'y a pas de transgression, et les règles seront faites implicitement et naturellement car la société qui compose l'Abbaye est l'élite des nobles. [...]
[...] Gens bien nés «bonne éducation : qualités importantes pour l'idéal humaniste, les humanistes ayant reçus l'éducation donnée à Gargantua : ils peuvent se fier à leur «lirbre-abritre qui les guidera vers le bien. Cette liberté ne les conduit pas à l'individualisme, mais à une sorte d'harmonie sociale (tous font les mêmes choses en même temps : ceci est le comble de l'harmonie pour la renaissance) -Institution de nouvelles valeurs : la liberté obligée crée une plus grande écoute de l'autre, elle est source de diverses activités, de l'altruisme (le choix de l'autre importe) II/ Une vision nouvelle de l'espace religieux : des termes spécifiquement religieux et leur utilisation dans le texte -Ce chapitre se déroule dans une Abbaye. [...]
[...] Ils sont obligés d'êtres libres, et ne peuvent pas non plus choisir la servitude. C'est Gargantua qui l'impose : ainsi en avait décidé Gargantua Une règle est donc créée, qui annule toutes les autres. les raison de cette société utopique - L'utopie pour un écrivain constitue un moyen de donner vie à la fiction de ses théories de l'idéal social. - Le fait qu'elle n'abrite qu'une élite permet une totale absence de lois : la société idéale réclamerait donc une totale liberté ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture