Gargantua, Rabelais, comédie, burlesque, comique de situation, humanisme, satire, roman
François Rabelais, écrivain français du XVIe siècle, publie pour la première fois Gargantua en 1534. À sa parution, le roman se fera censurer par la Sorbonne. Et c'est seulement en 1542, après des modifications, qu'il sera de nouveau publié. Dans le prologue de Gargantua, Rabelais donne des conseils aux lecteurs : "il ne faut pourtant pas en rester là comme fasciné par le chant des sirènes, mais plutôt interpréter à plus haut sens ce que vous pensiez n'être dit que par esprit de plaisanterie". Cette citation annonce les deux thèmes du roman : le rire et le savoir.
[...] De plus, il a besoin de 17600 vaches pour être correctement nourri. Au chapitre treize, Gargantua se révèle être l'inventeur d'un objet miraculeux : le torche-cul. La situation créée par Rabelais est très comique. Les propos exagérés de Grandgousier sont un moyen pour Rabelais de se moquer de l'invention ridicule de son fils. Ce chapitre est rythmé par l'explication très détaillée des étapes de fabrication du torche-cul entre Gargantua et Grandgousier. Le lecteur est là, amusé de l'absurdité et l'intelligence nulle de Gargantua. [...]
[...] Ici, les femmes et les hommes vivent en parfaite harmonie, il n'existe pas d'horloge ni de quadrant solaire afin que les moines et moinesses car selon Gargantua : "la véritable perte de temps était de compter les heures". Tout leur est accordé de faire. De plus, l'abbaye de Thélème ressemble au paradis. Son extérieur, au chapitre 53, semble magnifique laissant même apparaître l'image d'un château. L'auteur se permet de critiquer le nombre invraisemblable de règles absurdes que les moines et moinesses des abbayes classiques doivent respecter. Gargantua regorge de sujets sérieux qui amènent le lecteur à réfléchir par soi-même pour se forger une opinion personnelle sur les thèmes dénoncés par Rabelais. [...]
[...] Ce néologisme compare les récompenses pour un chien et pour un humain. La moelle permet de nourrir le chien. Et pour les lecteurs la moelle représente la quête du savoir. Le comique de langage est un moyen pour Rabelais de divertir ses lecteurs. Néanmoins, ses passages humoristiques laissent place à des sujets sérieux, qui poussent le lecteur à réfléchir. En premier lieu, l'éducation est un principe fondamental pour Rabelais, ce pourquoi il en fait un thème majeur dans ce roman. [...]
[...] Mais l'auteur fait également la critique de l'organisation de la société dans laquelle il vit. Il pousse ainsi ses lecteurs à la réflexion et la création d'une opinion personnelle. En outre, l'organisation sociétale du XVI° siècle est un thème sérieux évoqué par Rabelais dans son roman Gargantua. La critique et la satire sont ses moyens favoris pour dénoncer les codes et montrer leurs stupidités. Le sujet de la critique principale est la religion. Selon Rabelais, elle prend une place trop importante au sein de la société et dans le vie quotidienne. [...]
[...] Gargantua réagit même excessivement : "Gargantua fut de se mettre à pleurer comme une vache". Un comportement puéril alors qu'il est en réalité beaucoup plus âgé que Eudémon et suit un enseignement plus d'années que lui. De plus, l'épisode des guerres picrocholines permet de mettre en avant les caractères opposés de Grandgousier et Picrochole. Tous deux rois de vaste royaume, ils ne partagent pas du tout le même regard sur l'importance de la guerre. En effet, Grandgousier est favorable à la paix. [...]
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