Gargantua, Pantagruel, François Rabelais, chapitre XXV, burlesque, roman, violence, combat, Grangousier, Picrochole
Il s'agit ici d'étudier une partie du chapitre XXV de Gargantua écrit par François Rabelais humaniste de la renaissance.
Ce chapitre se situe dans la partie sur la guerre le roi Picrochole déclare la guerre à Grangousier. Ce dernier trouve de l'aide auprès de Jean des Entommeurs, moine de l'abbaye de Seuillé.
Nous verrons en quoi cet extrait est une parodie de scène épique. Pour cela nous étudierons dans un premier temps le combat épique, puis dans un second temps la dimension parodique et burlesque.
[...] L'épine dorsale ligne 12 ) la suture cambdoide (ligne 23 ) Ce récit illustre bien l'univers de Rabelais entre le grotesque et l'horreur. Ici , frère Jean d'Entommeure est à la fois courageux et burlesque dans sa manière de se battre ont peut parler d'un anti-héros l'exagération et la démesure que l'on retrouve tout au long du récit tourne en ridicule les chevaliers ont peut donc parler d'une parodie d'épopée. [...]
[...] Nous verrons en quoi cet extrait est une parodie de scène épique. Pour cela nous étudierons dans un premier temps le combat épique, puis dans un second temps la dimension parodique et burlesque. Une parodie de scène épique On assiste bien à une scène de combat comprenant des références à la religion mais aussi aux armes du chevalier : la bâton de la croix (ligne 1 ) Fleur de Lys ( ligne 3 La description d'une scène épique découle de l'épopée. [...]
[...] Les faits sont décrits avec des termes crues ce qui renforce la dimension dramatique et tragique. On retrouve des hyperboles tel que : écrabouillait ( ligne 15 ) disloquait ou encore défonçait (ligne 18 Les blessures infligés aux hommes de Picrochole sont du à l'expérience combattante de frère Jean long comme une lance ( ligne 4 ) selon l'ancienne escrime (ligne 14 Elles sont souvent infligés en bas du corps on est dans le grotesque ici, voir même le scatologique Un personnage grotesque Il y a un fort décalage entre la fonction de moine qu'occupe le frère Jean et la sauvagerie dont il est capable. [...]
[...] En plus de dresser une parodie de chevalier on retrouve dans cet extrait une vive critique de la religion. En effet , nous pouvons même aller plus loin et dire que nous sommes entre le rire et la dénonciation ( signature typiquement rabelaisienne qui réunie registre scatologique et didactique ) Cette violence est renforcée par la quasi-omniprésence du champs lexical du corps. Frère Jean n'oublie aucune partie main (ligne la cervelle ( ligne 15) bras et jambes ( ligne 15 ) le cou ( ligne 16 ) reins ( ligne 16 ) le nez ( ligne 17 ) les yeux ( ligne 17 ) les mâchoires ( ligne 17 Frère Jean n'a aucun égard pour ses ennemis qu'il compare même à des chiens (ligne 21 ) ou encore à des porcs ( ligne 13 Ses ennemis sont sans cesse tourné en ridicule et passe pour des lâches comme on le voit à la ligne 20 voulait se cacher se sauver (ligne 22) ou encore grimpait dans un arbre . [...]
[...] La bravoure de frère Jean est encore une fois souligné par la multitude d'homme que se dernier combat les ennemis ( ligne 7 ) aux uns ( ligne15 ) aux autres (ligne 15 ) si quelqu'un ( ligne 20 ) si un autre ( ligne 22 ) Et si il y en avait d'assez téméraires ( ligne 30 ) A d'autres ( ligne 34 La description est très réaliste , on retrouve bon nombre de verbes d'actions comme écrabouillait rompait transperçait la poitrine . Ces nombreuses énumérations donne une dimension complètement démesuré, exagéré et même hyperbolique. On a presque l'impression d'être face à une caricature de scène de bataille comprenant des termes très crues dévoilant toute la sauvagerie et la barbarie primaires présente dans les combats. [...]
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