Gargantua, épilogue - Rabelais (1534) - Comment la liberté est-elle décrite par l'auteur en cette fin de roman??

Thèmes abordés

Rabelais, épilogue, Gargantua, thélemites, liberté, accomplissement des envie, savoir, connaissances, suivre ses envie, auteur humaniste, roman didactique, société parfaite, utopie

Résumé du document

Rabelais est un philosophe humaniste, il est fasciné par les auteurs de la Grèce antique. L'humanisme est une philosophie qui place l'Homme au centre de toutes choses. En 1535, Rabelais publie le roman Gargantua sous un pseudonyme. Il a fait cela pour deux raisons, tout d'abord afin d'éviter qu'on lui reproche que ce roman ne soit pas à la hauteur intellectuelle de ses précédents écrits, et ensuite, pour ne pas être censuré. Rabelais a également publié plusieurs autres romans tels que Pantagruel en 1532 ou le Tiers-livre en 1546. Ses écrits sont condamnés par la Sorbonne, il est inculpé pour hérésie. Rabelais finit par s'exiler à Metz, mais revient à Paris à la fin de sa vie où il meurt.
Le livre dont est extrait ce texte est Gargantua. Ce roman met en scène un géant nommé Gargantua, cette oeuvre est le récit de ses aventures. Le texte que nous allons étudier est l'épilogue du roman. Après les guerres contre Picrochole, frère Jean reçoit une abbaye en cadeau de Gargantua. Ce texte décrit la vie des thélémites. Gargantua y instaure sa propre règle qui stipule qu'il faut agir selon son bon vouloir.

Extraits

[...] Le texte que nous allons étudier est l'épilogue du roman. Après les guerres contre Picrochole, frère Jean reçoit une abbaye en cadeau de Gargantua. Ce texte décrit la vie des thélémites. Gargantua y instaure sa propre règle qui stipule qu'il faut agir selon son bon vouloir. Nous allons voir comment la liberté est décrite par l'auteur en cette fin de roman. Dans un premier temps par l'accomplissement des envies des personnages puis, dans un second temps, par le savoir et la connaissance. I. [...]

[...] Gargantua, épilogue - Rabelais (1534) - Comment la liberté est-elle décrite par l'auteur en cette fin de roman ? François Rabelais est un écrivain et philosophe français. Son année de naissance exacte n'est pas connue, on sait seulement qu'il est né vers 1483 et mort en 1553. Rabelais est originaire de Chinon, en Touraine, et descend d'une famille bourgeoise aisée. Au début de sa vie, il est moine, mais cela ne lui plaît guère, il décide donc d'aller étudier la médecine à Montpellier. [...]

[...] Pour conclure, on peut dire que le quotidien décrit par Rabelais est une leçon dont il faut tirer un enseignement. Gargantua est donc un roman didactique. L'auteur décrit la liberté comme étant le pouvoir de choisir ce que l'on souhaite faire ou non. C'est également le pouvoir de choisir l'heure à laquelle on se lève, l'heure à laquelle on mange, l'heure à laquelle on chasse. Cependant pour parvenir à cette liberté il faut être éduqué. Dans ce texte, Rabelais décrit une société parfaite, une utopie, son utopie. [...]

[...] Toujours selon Rabelais l'Homme doit choisir entre le vice et la vertu. Ceci est conformé lorsqu'il justifie la règle de l'abbaye. D'après l'auteur, les « gens libères, bien nés, bien instruits, vivant en honnête compagnie, ont par nature un instinct et un aiguillon qui pousse toujours vers la vertu et retire du vice ; c'est ce qu'ils [nomment] l'honneur ». Le rythme de vie de l'abbaye est guidé selon les différentes envies de ses membres, que ce soit boire, manger, etc. Dans ce texte on retrouve la morale de l'ouvrage, on retrouve l'humaniste qu'est Rabelais. [...]

[...] Cela n'est pas réellement en adéquation avec la notion de libre arbitre. En effet, dans le prologue de Gargantua, Rabelais a demandé à son lecteur de toujours questionner ce qui est dit dans le livre. Le parallélisme de structure « Si l'un ou l'une disait » et « S'il disait » accentue le fait que les autres suivent sans réfléchir. On trouve un second parallélisme de structure « tous buvaient », « tous jouaient », et « tous y allaient » sert à mettre en évidence l'effet de groupe de groupe créé à la phrase précédente. [...]