Etude de texte du chapitre 27 de Gargantua de Rabelais sur comment un moine de Seuilly sauva le clos de l'abbaye du sac des ennemies.
[...] IL y a certains détails horribles et sanglants, tournés au grotesque, le narrateur va tellement loin que le lecteur finit par sourire. Ensuite l'auteur va utiliser du vocabulaire incongru au texte avec par exemple la suture occipitopariétale Il mêle donc ici du vocabulaire technique et vulgaire, du point de vue stylistique il y a des dissonances comiques et grotesques. Cris et supplications des vaincus On peut voir une longue énumération des saints, ceci apporte ainsi un effet comique. Le héros est vraiment sans pitié il insulte même son adversaire. [...]
[...] Mais eux seuls fixeront leurs limites, qui viendront de leur éducation. Les gens par eux-mêmes trouveront leur rythme de vie. L'humanisme serait donc la vie profane menée à sa perfection, beauté du corps et morale. Conclusion : Finalement Rabelais ne s'en prend pas directement à la religion, mais la meilleure façon de rendre grâce à Dieu ce n'est pas de s'enfermer mais de mener la vie la plus digne, la plus belle possible. Voila pourquoi il a imaginé Thélème. Cette idée d'une religion coupée de la vie est contraire à ce que veut Rabelais, une ouverture sur la vie donc une religion ouverte sur la vie Le symbole de la vigne et du vin Le service divin / le service du vin fait penser à la messe Le vin indispensable à la messe On consacre le vin et l'ostie à la célébration du Christ. [...]
[...] Rabelais lui-même à été moine et on lui a reproché de trop étudier le grec, écriture profane. La réaction des moines face au danger est de convoquer une assemblée, en sonnant les cloches. Et ils chantent, leur réaction est inefficace. Ce sont donc des gens enfermés autant au sens propre que figuré. Ils ne font rien d'adéquat. Ils vont prier mécaniquement et sonner les cloches, faire des rites . Frère Jean est un rebelle, il tient tête à ses supérieur, on peut voir cela au début de Oui mais le service du vin à Ils ne sont point de saison ou il tient un discours au prieur sur un ton insolent. [...]
[...] Conclusion : Ce personnage de Frère Jean est très connu il apparait dans plusieurs autres livres de Rabelais, et il est certainement l'un de ses porte-paroles. C'est un personnage paradoxal et étonnant : il est moine et il est la réincarnation de la religion au Moyen-âge et en même temps il est en révolte contre son milieu. Ici cette révolte aboutit à un combat joyeux pour le vin or c'est lui qui à la fin du livre va décrire cet idéal de l'humanisme : l'abbaye de Thélème. [...]
[...] Donc Rabelais ne fait que se référer à ce registre. Il y a aussi des insultes à l'ennemi, qu'il soit vivant ou mort, et en les achevant il se moque d'eux. Les acteurs Le héros Il s'agit d'un moine, l'antithèse du guerrier, son nom est un nom prédestiné Entomeur veut dire Hachis, chaire à pâté, qui fait sourire. Son portrait est assez caractéristique d'un bon vivant, d'un homme d'action, mais loin de celui d'un moine, du moins ce que l'on pourrait imaginer. [...]
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