Gargantua, Rabelais, sophisme, satire, enseignement médiéval, hyperbole, figure de style, éducation
Ce document contient une analyse linéaire du chapitre 21 du Gargantua, oeuvre de François Rabelais.
Peu de temps après sa naissance, à l'âge de 5 ans, Gargantua fait preuve d'une grande intelligence auprès de son père grâce à son expérience du torche-cul. C'est alors que son père décide de lui offrir une éducation digne de celle-ci, point comme avec le premier précepteur qu'eut basé son éducation sur la religion, une éducation très longue et finalement très peu utile. Alors son père change son maître et le chapitre 21 décrit l'organisation des journées types de sa nouvelle éducation.
[...] Gargantua accorde beaucoup d'importance à la satisfaction des besoins du corps, sans aucune notion d'hygiène corporelle ou alimentaire. Et il justifie sa gloutonnerie par des arguments absurdes, qui montrent sa mauvaise foi et celle de ses anciens professeurs. Cette éducation n'est satisfaisante ni pour le corps ni pour l `esprit. Lignes 28 à 40 : une instruction insuffisante *L'instruction de Gargantua est exclusivement religieuse (instruction médiévale). « allait à l'église », « gros bréviaire », »diseur de prière », « messes », « chapelets ». [...]
[...] *On attache plus d'importance aux objets qu'à l'instruction : Le champs lexical de la grandeur le montre : « grand panier », « gros bréviaire emmitouflé qui pesait [ . ] plus ou moins quinze quintaux et six livres », « une masse de gros chapelets de Saint Claude, chaque grains aussi gros que la moule d'un bonnet ». Le chiffre hyperbolique et la comparaison expriment la démesure mais la connaissance ne dépend pas de la taille du livre ou du chapelet. [...]
[...] C'est aussi une critique de la Sorbonne. Donc, leur connaissance de la rhétorique leur permet surtout de se trouver des excuses. >Autre argument : « je [ . ] n'en dîne que mieux », manger le matin lui permet de manger le soir. Sa gloutonnerie est donc justifiée par la gloutonnerie et l'ivrognerie. HUMOUR Il s'appuie sur le raisonnement de maître Thubal et sur un proverbe : « que ce n'est pas le tout de courir vite, mais qu'il faut partir à point ». [...]
[...] Encore une fois, Gargantua use d'un prétexte pour justifier son copieux petit déjeuner : « pour combattre la rosée et mauvais air » mais l'expression combattre la rosée signifie boire. Donc Gargantua mange abondamment afin d'avoir une excuse pour boire. Il fait preuve à la fois de gloutonnerie et d'ivrognerie. Sa mauvaise foi produit un effet comique. Il s'agit pour Gargantua de se faire plaisir, sans prendre en compte l'hygiène. Les arguments de Gargantua pour justifier ses excès : l 14 à 27 : Gargantua répond a l'objection de Ponocratès. [...]
[...] ] Ce n'est pas assez ? » > Premier argument : tout d'abord, il estime qu'il a fait assez de sport : « je me suis vautrée six ou sept tours au milieu du lit avant de me lever » cette phrase produit un effet humoristique, l'éducation de ces précepteurs sophiste est-elle mauvaise ? > Argument d'autorité : référence religieuse : « le pape Alexandre 6 » et une référence scientifique : « médecin juif ». Cette précision est humoristique car en réalité ce médecin était converti au catholicisme. [...]
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