Gargantua, François Rabelais, littérature, roman, esprit satirique, esprit critique
Gargantua est le deuxième roman de François Rabelais, paru sous le nom fictif d'Alcofribas Nasier, anagramme de l'auteur. Il est publié en 1534. Nous allons étudier un extrait du chapitre 17, dans la partie qui décrit l'enfance de Gargantua. Après l'échec de l'éducation menée par ses précepteurs sophistes, Gargantua part avec un nouveau précepteur, Ponocrates, qui représente les idées humanistes de Rabelais. Mais, arrivé à Paris, Gargantua est confronté à un véritable harcèlement de la part des habitants. Il se réfugie sur les tours de Notre-Dame.
[...] Ns ns demanderons comment interpréter cet épisode particulièrement farcesque et quels satires ou parodies il contient: 2 premiers para : introduction de la satire 3eme para : le gigantisme et l'héroïcomique du géant. voila pk- 4eme para: des étymologies fantaisistes Introduction de la satire Le narrateur fictif Alcofribas Nasier alterne dans son récit, entre la dimension gigantesque et la dimension humaine de Gargantua : celui-ci attise la curiosité de tous les Parisiens par son allure de géant L1 « tout le monde l'admira », Mais il a besoin de se reposer comme n'importe quel autre voyageur. [...]
[...] inscrivent cet extrait dans le genre de la farce tout en introduisant la réflexion grâce à la satire (religion, Parisiens). Le 2eme mouvement met en scène la punition farcesque de Garg à l'égard des parisiens, avec une dimension parodique. II/ Gigantisme et héroïcomique du géant Garg commence par justifier la punition en discours direct : il compare l'arrosage qui va suivre, à un « droit de bienvenue et une gratification » et à un pourboire, annonce d'emblée que c'est, par ris, et donc pour rire, le rire étant essentiel chez Rabelais. [...]
[...] Le parallèle avec le passage biblique est d'ailleurs explicite avec la reprise d'une expression récurrente dans la Bible L10 « Sans compter les femmes et les enfants. ». Mais il pourrait aussi s'agir d'une parodie d'un combat épique. En effet, G brandit son membre comme un chevalier brandirait son épée. Il utilise la figure principale du registre épique, l'hyperbole, avec l'adv d'intensité « si », l'adv « energiquement », et le chiffre « ». Ce chiffre est d'une précision invraisemblable et très comique. [...]
[...] Ces 2 mvmt de l'extrait s'appuyaient donc sur la satire, la parodie, et le comique. Mais cette farce à pour but d'expliquer l'origine du nom de Paris, Lutèce ou parisiens. Le narrateur invente pour cela des étymologies fantaisistes et comiques. III/ Des étymologies fantaisistes L'écriture de Rabelais crée du comique et s'appuie tout d'abord sur un calembour comique: Le nom de L15 « Paris » viendrait de la parole des rescapés que la farce de G fait rire, L14 « baignés par ris ». [...]
[...] Gargantua, Chapitre 17, Les cloches de Notre-Dame - François Rabelais (1534) - Comment interpréter cet épisode particulièrement farcesque, et quelles satires ou parodies contient-il ? Gargantua est le 2ème roman de François Rabelais, paru sous le nom fictif d'Alcofribas Nasier, anagramme de l'auteur. Il est publié en 1534. Les humanistes comme Rab placent l'hô au centre de l'univers, et s'intéressent à toutes les formes de savoir, en passant par la redécouverte de la littérature de l'antiquité. Rab est un bon ex de cette soif de savoir: il est clerc tout au long de sa vie, étudie le droit , les langues anciennes et enfin la médecine tout en restant prêtre. [...]
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