C'est le premier poème du recueil. C'est donc un poème liminaire. Avant, ce n'était qu'un argument. La question est de savoir si ce poème a la fonction du poème liminaire ou non. Le poème liminaire doit introduire le poème au recueil. Le terme « congé » signifie prendre congé du lecteur alors qu'il devrait l'accueillir. Il y a donc une ambivalence face à l'analyse du complément « au vent » parce que c'est un complément de destination. Le « congé » est donné « au vent ». L'idée est que le lecteur doit laisser tout ce qui est frivole en dehors. Par exemple, à la page 32 du recueil, on trouve les termes « errance », « mouvements » qui soulignent cette idée. A la fin du poème le « vent » est associé à l'ennui, ce qui le rend négatif. Le titre lui-même introduit le lecteur à la contradiction poétique.
Le poème a été écrit en 1938. C'est donc un poème de l'avant guerre qui évoque « l'Avant Monde » (première partie du monde) avant la déclaration de guerre. Le but est de rechercher et de souligner la paix du monde et du poète.
[...] Le but est de rechercher et de souligner la paix du monde et du poète. Caractérisation du texte Ce poème est en prose. C'est un récit de type narratif. Ce récit n'est pas canonique, mais c'est un récit énigmatique qui suggère un supplément de sens. On distingue plusieurs figures de style : d'abord, une périphrase A l'époque de la cueillette, il arrive que, loin de leur endroit, on fasse la rencontre extrêmement odorante d'une fille Ensuite, une comparaison Pareille à une lampe dont l'auréole de clarté serait de parfum, elle s'en va, le dos tourné au soleil couchant Enfin, une métaphore la chimère de l'humidité de la Nuit On remarque une allégorie de la jeune fille puisque la séquence narrative qui la concerne renvoie à un sens figuré. [...]
[...] Le but est de signaler au lecteur poétique qu'il est compris dans le recueil. On doit respecter le silence. Il y a un sacrilège qui confirme l'allégorie féminine qui représente la déesse. Dans le troisième mouvement, c'est un retour au référentiel espadrille C'est un retour au supplément de sens. Il y a un phénomène de superposition par l'expression cédez-lui le pas L'ouverture du poème annonce que le poème et le poète doivent s'en aller, d'où l'importance de l'interrogation finale. Pour conclure, on peut faire des similitudes entre le poème Congé au vent et le poème Fréquence qui sont fondés sur le même thème, c'est-à-dire la nature, le parcours du jour à la nuit, l'image de la femme, le procédé d'humanisation, l'interrogation finale. [...]
[...] Fureur et mystère de René Char : Congé au vent C'est le premier poème du recueil. C'est donc un poème liminaire. Avant, ce n'était qu'un argument. La question est de savoir si ce poème a la fonction du poème liminaire ou non. Le poème liminaire doit introduire le poème au recueil. Le terme congé signifie prendre congé du lecteur alors qu'il devrait l'accueillir. Il y a donc une ambivalence face à l'analyse du complément au vent parce que c'est un complément de destination. [...]
[...] Tout est plus ou moins impersonnel Il arrive que marque l'aspect aléatoire de la rencontre qui fait donc penser à la chance. Ensuite, le poème présente une dimension symbolique. Le champ sémantique de la lumière est omniprésent par les termes auréole clarté soleil mimosa C'est l'image de la poésie de Char. La structure du poème peut ressembler à la structure du recueil de Char. C'est une multiplicité embrassée dans une structure unique. La poésie est assimilée à la lumière. Elle a une fonction herméneutique, c'est-à-dire qu'elle interprète le monde, en fonction de l'éclaircissement. [...]
[...] C'est la rencontre du poète avec la poésie, de la poésie avec le monde par l'intermédiaire du poète. On se situe dans une atmosphère du clair-obscur par la demi-lumière. Le retournement du regard qui la suit montre que le lecteur suit sa marche. Le soleil couchant annonce la tombée de la nuit. Il y a une idée de résistance à la nuit qui se lèvre. Donc, choisir la poésie, c'est tourner le dos à tout le reste. Dans le deuxième mouvement, on ne distingue qu'une seule phrase qui est mimétique. [...]
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