Grâce en partie à ses amis écrivains, Edvard Munch prend conscience qu'il pourrait s'inspirer de ses notes littéraires pour peindre. Au début des années 1930 dans le brouillon d'une lettre destinée à son ami Jens Thiis, il s'explique sur l'origine de la Frise de la Vie et met en avant l'influence de la Bohème de Christiania et le rôle fondamental de ses notes littéraires dans la genèse de son Œuvre picturale. « Inutile que tu cherches bien loin les origines de la Frise de la Vie – cela s'explique par l'époque des Bohémiens- L'idée était de peindre la vie telle quelle est, comme si c'était notre propre vie. En plus de ça, j'avais déjà toute la Frise de la Vie sous une forme poétique depuis un long moment, donc on peux dire que tout le travail préliminaire était déjà achevé depuis longtemps, bien des années avant que je n'aille à Berlin.»
[...] Il écrit notamment: Le premier Cri a été fait à Nice en 1891, c'est là aussi que j'ai fait Le Baiser - Mélancolie- un homme sur le rivage, a été fait en 1891-92 Pour ces œuvres, un certain nombre d'esquisses avaient déjà été fait en 1885- 89 dans le sens ou j'avais déjà écrit des textes à ce sujet - Plus exactement ce sont des illustrations d'un certain nombre d'écrits de 1884. Interrogé par l'écrivain Erik Lie à l'occasion d'une exposition à la Galerie Diorama en septembre 1897, il avoue même qu'il aurait du être écrivain : N'avez-vous jamais pensé à écrire au lieu de peindre? . Oui, j'y ai pensé. Et, c'est probablement ce que j'aurais dû faire. Presque tout ce que vous voyez [ici] a pris vie sous une forme manuscrite. il souhaite publier ses notes. [...]
[...] Au fil des expositions, son projet prend corps. En 1893à Berlin, il expose six tableaux sous le titre de L'Amour. Parmi, lesquels figurent Mélancolie, Le Baiser, Angoisse, Le Vampire, Le Cri entre autres. Et deux ans après, il présente les mêmes œuvres avec quatorze peintures supplémentaires. En 1902, La vie de l'âme moderne composée de vingt-deux peintures est accrochée dans le hall d'entrée de la Sécession Berlinoise. La Frise de la Vie n'est pas encore définie en termes précis mais elle existe déjà. [...]
[...] et Van Nimmen Jane, The prints of Edvard Munch: mirror of his life: an exhibition of prints from the collection of Sarah G. and Lionel C. Epstein, Oberlin, Ohio, Allen Memorial Art Museum p HODIN J.P., Edvard Munch, trad. franç. C. Cheval, Paris, Thames & Hudson Note p Classification établie par Arne Eggum in From paintings to graphic art, p p.10. - semences de l'Amour” (The Seed of Love) - “L'Amour qui Fleurit et Meurt” (The Love which Flowers and Dies) - L'Angoisse de Vivre” (Angst of Living) - Mort” (Death) , p.9. [...]
[...] Citation repris in CARUS Carl Gustav, Friedrich ger Landschartsmaler, Berlin pp et 16. [14]Citation reprise TUFFELI Nicole, p Life frieze its beginnings and origins, p.67 HODIN J.P., Edvard Munch, trad. franç. C. Cheval, Thames & Hudson, Paris p Lettre du printemps 1893 au peintre danois Johan Rohde. HODIN J.P., Edvard Munch, trad. franç. C. [...]
[...] La Frise de la Vie: Poème de vie, d'amour et de mort Nous voulons autre chose que la simple photographie de la nature. Nous ne voulons pas non plus peindre de jolis tableaux à accrocher aux murs du salon. Nous essaierons de voir si nous ne pourrions pas nous-mêmes poser la base d'un art qui serait donné à l'homme. Un art qui nous prend et nous émeut, un art qui naîtrait du cœur.»[2] Aux origines de la Frise de la Vie Liens entre les écrits et l'Œuvre d'Edvard Munch Grâce en partie à ses amis écrivains, Edvard Munch prend conscience qu'il pourrait s'inspirer de ses notes littéraires pour peindre. [...]
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