Le chapitre XVIII de "Frankestein" de Mary Shelley commence à Genève. Le temps passe, mais Victor ne trouve pas la motivation pour recréer un monstre ; pourtant, il est davantage la propriété de la créature que son maître. D'ailleurs, le jeune homme craint le monstre et sa "vengeance". Il continue à l'insulter ("monstre"). Victor réalise que créer un nouveau monstre signifie quitter sa famille pour plusieurs mois et travailler d'arrache-pied. Nous apprenons que le jeune scientifique entend parler des travaux d'un philosophe anglais (référence au père de Mary Shelley ?) et qu'il songe à partir en Angleterre.
[...] On remarque alors le contraste entre les deux amis : Victor est habité par de "lugubres pensées" et ne perçoit pas la beauté de la Nature, alors que Clerval est heureux, "apprécie [son] existence" et est "extasié" à la vue des paysages environnants. Victor se surnomme "misérable" alors qu'autrefois, c'était le nom qu'il donnait au monstre. Les deux hommes partent ensuite pour Rotterdam. Victor décrit le voyage et ses étapes. Enfin, il est "enchanté" par ce qu'il voit et entend (le chant des laboureurs), et ressent de la "tranquillité". [...]
[...] En effet, Victor est passé progressivement d'un état avoisinant la "folie" au "plaisir" et à la "distraction". Désormais, il est Victor et non plus le savant fou d'autrefois. M. Frankestein demande à Henry Clerval d'effectuer le voyage avec son fils. Cela soulage Victor, car il ne sera pas seul durant ce périple et ses travaux (Henry sera toujours entre lui et le monstre). De plus, il suppose que le monstre n'osera pas parler à Victor si Clerval est présent. Victor projette d'épouser Elizabeth à son retour. [...]
[...] Il décrit les réactions de Clerval à ce qu'il voit : pour lui, tout ce qu'il a vu auparavant n'est rien comparé à ce qu'il admire en ce moment. Nous comprenons alors combien Victor aime Henry. Le paragraphe qui suit le poème est des plus étranges. Parle-t-il de Clerval ou de la créature ("dont l'existence dépendait de la vie de son créateur") ? En lisant ces lignes, on peut deviner le "chagrin" qui habite Victor. Ils habitent Rotterdam, et en décembre, ils aperçoivent les "falaises enneigées de Grande-Bretagne". Victor parle des monuments de Londres et des endroits célèbres du Royaume-Uni. [...]
[...] Frankestein lui demande si la cause de cette tristesse est l'amour qu'il pourrait porter à une autre femme qu'Elizabeth. En effet, Victor doit se marier sous peu avec la jeune femme ; cet évènement effraie le jeune home, car il devra confesser à son épouse toutes ses horribles actions. M. Frankestein souhaiterait marier Victor et Elizabeth le plus tôt possible, car il prend de l'âge, mais assure à son fils qu'il ne lui dictera aucun délai. Victor pense pourtant qu'il sera incapable de prendre part à une fête au vu de ce qu'il a juré au monstre. [...]
[...] "Frankestein", Mary Shelley - résumé du chapitre XVIII Ce chapitre débute à Genève. Le temps passe, mais Victor ne trouve pas la motivation pour recréer un monstre ; pourtant, il est davantage la propriété de la créature que son maître. D'ailleurs, le jeune homme craint le monstre et sa "vengeance". Il continue à l'insulter ("monstre"). Victor réalise que créer un nouveau monstre signifie quitter sa famille pour plusieurs mois et travailler d'arrache-pied. Nous apprenons que le jeune scientifique entend parler des travaux d'un philosophe anglais (référence au père de May Shelley et qu'il songe à partir en Angleterre. [...]
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