C'est la fin de la narration de l'histoire de la créature ("L'être cessa de parler"). Victor a changé de point de vue sur le monstre, qu'il appelle désormais "l'être". Il est conscient que la créature attend de lui une réponse à son malheur. Elle réitère d'ailleurs son ordre : elle veut que le jeune homme lui crée une femelle à son image, car puisqu'elle aura sa sympathie, elle sera heureuse.
Pour le monstre, Victor ne peut le lui refuser, car ce souhait ressemble à la dernière volonté d'un condamné à mort. De plus, c'est désormais lui qui est le maître, et Victor ne peut qu'obéir (renversement du pouvoir). Victor ose pourtant refuser de se plier aux exigences de la créature et est déterminé à lui résister.
[...] "Frankestein", Mary Shelley - résumé du chapitre XVII C'est la fin de la narration de l'histoire de la créature ("L'être cessa de parler"). Victor a changé de point de vue sur le monstre, qu'il appelle désormais "l'être". Il est conscient que la créature attend de lui une réponse à son malheur. Elle réitère d'ailleurs son ordre : elle veut que le jeune homme lui crée une femelle à son image, car puisqu'elle aura sa sympathie, elle sera heureuse. Pour le monstre, Victor ne peut le lui refuser, car ce souhait ressemble à la dernière volonté d'un condamné à mort. [...]
[...] Tous ses sentiments l'oppressent poids de la montagne"), et il est si "hagard et sauvage" que cela inquiète sa famille, d'autant plus qu'il ne répond à aucune de leurs questions. Il a l'impression de n'avoir plus aucun droit et uniquement des devoirs : il ne peut donc accueillir la sympathie de son entourage et "apprécier leur compagnie" malgré l'amour qu'il leur porte. Désormais, sa seule motivation est de sauver sa famille. Pour cela, il se résout à commencer la création d'un monstre femelle. Ce projet sera désormais sa seule "réalité" ; tout ce qui pourrait lui arriver d'autre ne serait pour lui qu'un "rêve". [...]
[...] Victor se rend à la nuit tombée dans un refuge de montagne. Il décrit la nature environnante, qui est peu rassurante ("pins noirs", "arbre brisé"). Cette contemplation le fait pleurer, car cette scène réveille ses sentiments. Il parle aux "étoiles et aux nuages" : s'ils ont pitié de lui, ils doivent lui faire oublier ses sensations négatives et ses souvenirs de la journée achevée ; sinon, ils doivent le laisser dans la "noirceur". Victor part ensuite pour Chamonix puis Genève. [...]
[...] Il lance même que Victor "regrettera l'heure de naissance", tout comme la créature. Elle conserve tout de même quelques bons côtés : même si elle devient encore plus terrifiante que précédemment, elle tente de se calmer et propose à Victor de réfléchir ensemble. En effet, sa demande lui semble "raisonnable" et "modérée", car c'est tout ce à quoi il aspire et c'est la seule chose qui le rendra heureux. Les deux créatures vivront dans des endroits désertiques et ne tueront pas pour se nourrir. [...]
[...] Victor est pourtant perplexe. Le monstre lui a juré qu'il ne chercherait plus jamais à croiser le chemin des humains alors qu'il lui a confié quelques lignes plus haut son désir premier de vivre en union avec les Hommes. Pour Victor, la créature ne pourra pas toujours réfréner ce désir et finira par tenter de revoir un être humain. Il terrifiera à nouveau la population, et redeviendra mauvais puis voudra se venger de ceux qui l'ont fait souffrir. De plus, il bénéficiera cette fois-ci de quelqu'un qui l'aidera à accomplir ses funestes projets. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture