Le monstre commence la narration de ce chapitre en décrivant ses émotions : il est suicidaire, "fou de rage" envers Victor ("Maudit, maudit créateur") et les habitants du cottage et désireux de vengeance (il veut faire souffrir ses voisins autant qu'ils l'ont fait souffrir). Il exprime son angoisse en criant (il ne peut peut-être pas réfréner ses émotions noires).
Il se compare à une "bête sauvage " : est-ce le début de la perte d'humanité, ce qui expliquerait le meurtre de William ? Il semble être un "démon" ("monstre", "l'enfer à l'intérieur de moi"), il ne peut se supporter ("me trouvant antipathique"). Tout ce que la créature souhaite est de détruire et ensuite de contempler ce qu'il aurait fait avec satisfaction.
[...] Cette possibilité de se suicider pourrait être une nouvelle tentative de redevenir bonne : la mort serait le châtiment de ces crimes et le moyen de payer sa dette envers la société. Ne parvenant pas à se décider, elle part se réfugier dans la montagne. Le monstre conclut ce chapitre en ordonnant à Victor dois") de lui créer un être à son image qui accepterait de vivre avec lui, étant donné que les humains ne voudront jamais le "fréquenter" (est-ce une idée avant-gardiste du clonage Mais si cette future créature est la copie du monstre, sera-t-elle également diabolique ? [...]
[...] De plus, il implore une justice que, par la suite, Justine n'aura pas par sa faute durant son procès. La créature décrit son périple, qui est difficile (la Nature est hostile, il marche uniquement de nuit ) et long. Nous sommes ainsi témoins de sa transformation en démon : elle affirme que sa "douceur" s'est enfuie et que désormais, "l'amertume" l'envahit. Elle ressent de plus en plus le désir de se venger au fur et à mesure qu'elle se rapproche de Genève (et donc de Victor), et tout ce qui lui arrive exacerbe "sa rage et son malheur". [...]
[...] Elle se souvient qu'elle ne sera jamais aimée et ne recevra jamais d'affection, même de la part de personnes qui semblent être "divines". Le monstre imagine même la réaction de Caroline si elle l'avait vu, et ressent de plus en plus de la rage. A travers sa référence à Dieu, nous pouvons voir à nouveau le symbole de l'exclusion du jardin d'Eden. Alors qu'il quitte la scène du crime, il voit une jeune fille endormie sur le sol : Justine. [...]
[...] "Frankestein", Mary Shelley - résumé du chapitre XVI Le monstre initie la narration de ce chapitre en décrivant ses émotions : il est suicidaire, "fou de rage" envers Victor ("Maudit, maudit créateur") et les habitants du cottage et désireux de vengeance (il veut faire souffrir ses voisins autant qu'ils l'ont fait souffrir). Il exprime son angoisse en criant (il ne peut peut-être pas réfréner ses émotions noires). Il se compare à une "bête sauvage" : est-ce le début de la perte d'humanité, ce qui expliquerait le meurtre de William ? [...]
[...] Pour lui, cet enfant est la réponse à son chagrin : puisqu'il n'a pas eu le temps d'être influencé par les préjugés des adultes, il l'acceptera sûrement comme il est et ne le rejettera pas. Il s'approche du garçon, qui se met à hurler et se cache les yeux lorsqu'il le voit. La créature parle gentiment à William et lui demande de l'écouter. L'enfant lui ordonne de le laisser partir, et le menace d'appeler son père, qui est très puissant et qui punira la créature pour ce qu'elle a fait. Sans s'en rendre compte, William signe son arrêt de mort lorsqu'il crie au monstre que son père se nomme M. Frankestein. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture