Alors que la créature commence la narration de ce chapitre, nous comprenons que nous sommes à un virage du récit ("la plus grande partie émouvante de l'histoire"). De plus, nous apprenons que c'est au cours de ce chapitre que le monstre est devenu "ce qu'il est" : qu'a-t-il pu donc se passer ?
[...] La créature se demande alors quelle est sa place dans ce système. En effet, il est bien plus fort physiquement et intellectuellement que les humains, mais il n'a "ni argent ni amis" sans pourtant être pauvre. Peut-il alors appartenir à l'une ou l'autre des deux grandes catégories de la société ? On découvre alors le pouvoir ambivalent de la connaissance : elle rend le monstre heureux, et le remplit "d'émerveillement et de plaisir". Toutefois, ce qu'il apprend est parfois horrible et les réflexions qui suivent son apprentissage le torturent. [...]
[...] "Frankestein", Mary Shelley - résumé du chapitre XIII Alors que la créature commence la narration de ce chapitre, nous comprenons que nous sommes à un virage du récit plus grande partie émouvante de l'histoire"). De plus, nous apprenons que c'est au cours de ce chapitre que le monstre est devenu "ce qu'il est" : qu'a-t-il pu donc se passer ? Le monstre décrit la Nature : c'est le "printemps" et "le temps est radieux". Nous pouvons lire quelques lignes à propos de la famille : nous apprenons alors que Félix est malheureux pour une raison encore inconnue. [...]
[...] Grâce à un livre lu par Félix (Ruins of Empires), il découvre l'Histoire, les Empires de cette période, les gouvernements, les religions, les grandes civilisations ("Asiatiques", "Grecques", "Romaines"), la "chrétienté" et le funeste destin des "Indiens d'Amérique". Ces récits font réfléchir le monstre. Il comprend que les Hommes sont ambigus : ils sont aussi géniaux, "puissants" que "vicieux" et "cruels". Le fait qu'il adoptera ces traits de caractère est-ce un héritage de ce passé auprès des humains ? Pour lui, le côté "vicieux" des humains les rend inférieurs au plus petit et apparemment horrible des animaux. [...]
[...] La créature comprend également qu'elle ne peut espérer aucune relation avec ses voisins, bien qu'elle les admire. Pourtant, ce qui la rend le plus malheureuse est lorsqu'elle découvre l'amour des parents envers leurs enfants, l'enfance ainsi que les relations qui unissent les membres d'une famille. En effet, elle n'a pas eu l'amour d'un père et d'une mère, et personne ne l'aime. Qu'est-il alors ? Sa différence d'avec les humains est-elle insurmontable ou bien peut-elle être dépassée ? Elle est à la fois "indignée" et "enchantée", "pleine d'amour envers les habitants du cottage". [...]
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