Ce texte est tiré du roman d'Emile Zola Au bonheur des dames, il en constitue la dernière page. Denise employée du magasin d'Octave Mouret s'est rendu compte que son patron l'aimait. Persuadée de l'impossibilité de cet amour, elle désire quitter le magasin. Le soir d'une vente exceptionnelle qui a dépassé le million, Mouret propose à Denise de l'épouser (...)
[...] monsieur Mouret, c'est vous que j'aime Ce texte est tiré du roman d'Emile Zola Au Bonheur des Dames, il en constitue la dernière page. Denise employée du magasin d'Octave Mouret s'est rendu compte que son patron l'aimait. Persuadée de l'impossibilité de cet amour, elle désire quitter le magasin. Le soir d'une vente exceptionnelle qui a dépassé le million, Mouret propose à Denise de l'épouser. Mouvements du texte : Ligne 1 à 15 ( . torturez : le refus de Denise d'épouser Mouret. [...]
[...] Mouret a un pouvoir absolu sur ses employés ses employés Il a tout ce qu'il veux avec son argent. La différence sociale marque tellement Mouret et Denise qu'ils ne se comprennent pas. Mouret pense qu'il peut l'acheter et il n'a pas compris que l'argent la laisse indifférente. Elle pense qu'elle n'est qu'un caprice pour lui. la crainte du " qu'en dira-t-on ? " Denise est obsédée par le jugement des autres. Elle a un discours très moral avec un vocabulaire hyperbolique gueuse Pour Denise, les autres sont physiquement présents yeux des autres Elle a en permanence le sentiment d'être regardé et que Mouret est un spectateur yeux des autres On sent qu'elle est prête à renoncer au bonheur pour sa respectabilité. [...]
[...] Elle utilise l'argument de ses frères. Elle a le sens du sacrifice puisqu'elle aime son patron depuis le début. On remarque un vocabulaire hyperbolique de la douleur elle se débattait comme sous le coup d'une grande douleur " vous me torturez accentué par la ponctuation et les répétitions. Elle a donc ici un statut héroïque car elle lutte contre elle-même. Le texte prend une dimension tragique : elle est prise entre son amour et son devoir. Cependant, tous les éléments la poussent à dire oui. [...]
[...] Ligne 20 à 25 : l'explosion de la passion. C'est une déclaration d'amour différée. I - Le jeu sur la force et la faiblesse la force de l'argent et la faiblesse sentimentale Zola utilise les discours direct, indirect et indirect libre pour traduire la pensée de ses héros. Pour Octave, tout se traduit en termes d'argent. Ceci se apparaît dans le texte par une exclamation au style indirect : " Eh quoi ! même à ce prix, elle se refusait encore ! [...]
[...] Cet homme aux nombreuses aventures affronte le refus. Denise accepte de réviser ses préjugés et de voir enfin dans son patron un homme. Le malentendu est levé. Ils s'aiment sans arrières pensées flot de larmes " avec une impétuosité d'enfant Ce texte est un des rares dénouements heureux de Zola aux termes d'un affrontement où forces et faiblesses ne sont pas forcément du côté que l'on croit. Les deux personnages se retrouvent à égalité. L'amour est possible même si tout les séparait . [...]
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