[...]
1. Dans sa façon de s'adresser au lecteur :
- Impératif (ligne 6) qui nous donne un conseil : "Assurons-nous", mais le "nous" atténue l'ordre donné par l'impératif + idée que l'auteur s'intègre dans le discours.
- Dès le début, l'auteur utilise le "nous" qui englobe l'auteur et ses lecteurs, donc l'auteur se met au même niveau que ses lecteurs.
- L'auteur se compte parmi les victimes de l'ignorance, de l'erreur de jugement. Il n'est pas du tout accusateur. Donc le lecteur se sent plus du côté de l'auteur que de celui des savants.
- Le lecteur est séduit par l'idée d'être plus intelligent que les scientifiques. L'auteur interpelle le lecteur par "vous" pour montrer qu'il est plus intelligent que le scientifique. Cf. : "Figurez-vous" (ligne 14) => idée que les servants sont ridicules
- Le lecteur peut se sentir concerné par l'anecdote, car elle a lieu seulement un siècle plus tôt en Silésie.
2. Le recours à l'ironie :
- L'auteur ridiculise les personnages (savants) : il utilise des noms latins + Il utilise des termes élogieux pour les décrire mais c'est une façon de se moquer d'eux => ligne 11 + "autre grand homme" (ligne 19) + "beaux ouvrages" (ligne 21).
- L'auteur se moque de l'attitude puérile des savants : "belle et docte réplique" (ligne 18) + idée de compilation (lignes 19-20) (...)
[...] Un texte argumentatif : un discours construit L'extrait est découpé en 4 paragraphes. 1er paragraphe : Débute par une question : invite le lecteur à la réflexion. Formule une mise en garde : Assurons-nous bien (ligne 3). Il pose sa thèse (ligne 3). Il donne, prodigue des conseils de méthode (ligne : il conseille l'expérimentation qui permet de vérifier le fait avant de se questionner sur la cause. 2ème paragraphe : Transition entre la thèse et l'exemple. 3ème paragraphe : Il repose sur un exemple. [...]
[...] Fontenelle séduit le lecteur de 3 façons : 1. Dans sa façon de s'adresser au lecteur : - Impératif (ligne qui nous donne un conseil : Assurons-nous mais le nous atténue l'ordre donné par l'impératif + idée que l'auteur s'intègre dans le discours. - Dès le début, l'auteur utilise le nous qui englobe l'auteur et ses lecteurs, donc l'auteur se met au même niveau que ses lecteurs. - L'auteur se compte parmi les victimes de l'ignorance, de l'erreur de jugement. [...]
[...] - Le lecteur est séduit par l'idée d'être plus intelligent que les scientifiques. L'auteur interpelle le lecteur par vous pour montrer qu'il est plus intelligent que le scientifique. Cf. : Figurez-vous (ligne 14) idée que les servants sont ridicules. - Le lecteur peut se sentir concerné par l'anecdote, car elle a lieu seulement un siècle plus tôt en Silésie Le recours à l'ironie : - L'auteur ridiculise les personnages (savants) : il utilise des noms latins + Il utilise des termes élogieux pour les décrire mais c'est une façon de se moquer d'eux ligne 11 + autre grand homme (ligne 19) + beaux ouvrages (ligne 21). [...]
[...] Il dénonce le laisser aller dans toute sorte de matière : élargissement (ligne 15). Fontenelle explique que la tradition et l'autorité peuvent considérer comme vrais des faits qui ne reposent que sur des légendes ou supercheries : mise en garde contre le faux savoir. Pour l'auteur, le pire n'est pas l'ignorance, mais la fausse vérité, c'est à dire les préjugés. Ce texte tire sa force de l'anecdote qui illustre et amuse. Le narrateur est en connivence complicité) avec le lecteur grâce à l'ironie. [...]
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