Fontenelle met à jour dans ce texte un certain nombre de croyances irrationnelles fondées sur les préjugés et les a priori. Dans l'Histoire des oracles, il va se livrer à un récapitulatif historique ou anecdotique dans lequel il va montrer les mécanismes qui mènent les hommes à accepter facilement ce qui les sécurise et à chercher de manière peu réfléchie la cause des phénomènes dont la vérité n'est pas établie.
Fontenelle, sous une forme argumentée (mi-narratif, mi-analytique) rapporte un événement en montrant à travers celui-ci que les hommes se trompent par ignorance et absence de réflexion. L'épisode rapporté est intéressant par sa structure persuasive. Le point de départ est une recommandation essentielle qui est la base de la méthode scientifique. F va montrer la difficulté de cette méthode et admettre qu'on puisse en emprunter une autre. L'anecdote va être racontée de façon ironique et montrer les attitudes pseudo-scientifiques. Ces attitudes devant la découverte de la vérité deviennent de véritables supercheries.
L'auteur va alors dénoncer une définition frappante de l'ignorance puis de ses conséquences.
[...]
L'extrait est très structuré autour d'une anecdote qui occupe la place centrale du texte. On peut distinguer les mouvements suivants :
1- Une recommandation sous forme de préambule : Recommandations à l'impératif "Assurons nous", 1ère pers du pluriel ce qui signifie que le lecteur est partie prenante du texte. Présentation de la démarche expérimentale et de ses intérêts : vérifier l'authenticité d'un événement avant de s'interroger sur les causes qui l'ont produit (...)
[...] Ensuite vient 1er objectif il est vrai que qui va expliquer pk en général les gens n'agissent pas de cette manière, ils le font par précipitation et on les voit courir et passer par-dessus la vérité. La fin de la phrase dénote qu'en agissant par précipitation, ils vont vers l'erreur et vers le ridicule. L'annonce de l'anecdote : elle est faite en 2l. Il va la présenter comme un fait historique. L'événement est situé dans l'espace et le temps en Allemagne A la fin du siècle passé La tonalité ironique est annoncée par l'adverbe plaisamment Le récit anecdotique : C'est la partie centrale. Elle comporte plusieurs étapes. [...]
[...] - A la fin du récit, la conclusion ironique souligne l'incohérence de raisonner sur un fait non vérifier. L'intervention transparait à travers l'emploi du pronom on (généralisation) qui montre que le narrateur se met dans le groupe de ceux qui peuvent commettre ce type d'erreur. - A la l17 on commence et puis Cela reprend l'idée des priorités énoncées au début du texte assurons nous du fait avant de s'inquiéter On a un rapprochement entre les 2 phrases. Le narrateur ne porte aucun jugement mais par des formulations ironiques, montre les rapprochements implicites. [...]
[...] On a une structure alternée avec non seulement et mais encore qui met l'accent sur les difficultés d'accéder au vrai et sur la manière dont l'homme et vulnérable sur le plan du raisonnement. Fontenelle a une conception particulièrement pessimiste de l'homme notamment à travers ses faiblesses intellectuelles. L'utilisation du nous final fait que lui-même se considère comme l'un de ces hommes. Tout homme est une victime potentielle de l'erreur, à toute exception qu'il est un homme des lumières doté d'un grand esprit critique et capable d'analyse. Apprendre aux autres à réfléchir est la tache difficile des philosophes des lumières. [...]
[...] Fontenelle, sous une forme argumentée (mi-narratif, mi-analytique) rapporte un événement en montrant à travers celui-ci que les hommes se trompent par ignorance et absence de réflexion. L'épisode rapporté est intéressant par sa structure persuasive. Le point de départ est une recommandation essentielle qui est la base de la méthode scientifique. F va montrer la difficulté de cette méthode et admettre qu'on puisse en emprunter une autre. L'anecdote va être racontée de façon ironique et montrer les attitudes pseudo-scientifiques. Ces attitudes devant la découverte de la vérité deviennent de véritables supercheries. L'auteur va alors dénoncer une définition frappante de l'ignorance puis de ses conséquences. [...]
[...] Fontenelle va alors donner une définition de l'ignorance et tirer une conclusion pessimiste où il met en relation l'homme et l'erreur. On a affaire à un récit particulièrement structuré car Fontenelle veut être compris par son public. Il veut distraire le lecteur en l'instruisant. II) L'Analyse de l'anecdote L'anecdote est caractérisée par un certain nombre de traits spécifiques : -la précision avec une très grande insistance sur les différentes étapes et la mise en relief de la pseudoscience. Les différents points ont pour but de ridiculiser les comportements et d'attirer ironiquement l'attention du lecteur sur le décalage qui existe entre l'activité intellectuelle mise en œuvre et la nature du fait. [...]
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