Nous allons étudier la fable le renard et la cigogne, tirée du livre premier sur les 12 écrits par Jean de La Fontaine.
Dans cette fable, comme pour les loups et les brebis et bien d'autres, le fabuliste manie à la perfection l'allégorie animale afin de faire la satire de la noblesse de l'époque (...)
[...] Le dévouement du fabuliste lui valut une grande renommé. Celle-ci lui apporta des protecteurs comme Mme de la sablière ou même le surintendant des finances de Louis 14, Fouquet. D'autre part nous pouvons rajouter que La fontaine dédie son premier livre de fables au dauphin ce qui contribua en partie à sa protection par le roi Louis XIV. Problématique La problématique que nous allons suivre durant cette étude est la suivante : en quoi cette fable a-t'elle une visée didactique ? [...]
[...] Le côté plaisant se fait une nouvelle fois ressentir par un parallélisme, très bien mené du fabuliste, touchant les actions du renard et de la cigogne. On constate, en effet, une parfaite symétrie des faits, dès le titre avec la conjonction de coordination et Pour contredire cet équilibre, La Fontaine qualifie la cigogne de commère et le renard de compère afin de surligner le manque d'affinité, la fausse entente entre des deux personnages. Pour finir sur cette première partie, nous remarquons le comique de situation, la chute étant le comble du renard alors qu'il devrait piéger les autres; Nous avons en outre le comique de répétition avec les deux mêmes tromperies. [...]
[...] Cette sonorité changeante est accompagnée d'une diversité des vers avec par exemple au vers 3 un alexandrin, au vers 9 un décasyllabes puis au vers 27 un octosyllabe ainsi qu'une alternance entre discours direct au vers 27-28, et indirect. D'autre part, nous remarquons le talent d''écriture du fabuliste avec la fluidité du texte soulignéé par différents enjambements qu'ils soient au vers 11-12 ou au vers 13-14 mais aussi avec différentes allitérations en l aux vers 10-11 et en m au vers 9. Troisièmement, Lafontaine en seulement 28 vers, arrive à faire une description claire et non excessive de deux caractères opposés par l'allégorie animale. [...]
[...] Il fait donc une leçon de vie et avec cette morale, répond totalement à la visée didactique voulue. Encore une fois le fabuliste prend part entière à sa fable en s'y engageant fermement (vers 27). [...]
[...] De plus La Fontaine, dans cette fable, ne se sert que de très peu de figures de style pour donner un sentiment de vérité à l'œuvre. Il manipule très bien l'allégorie animale pour s'adresser aux hypocrites de la cour et surtout aux trompeurs qui finiront par être, à leur tour, trompés. En se servant de la cigogne inoffensive contre le renard rusé, il fait ainsi une généralité valable pour tous. Conclusion Afin de conclure sur cette étude, nous dirons que La Fontaine prévient les trompeurs du danger qu'ils encourent. [...]
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