Baudelaire, Le Spleen de Paris, fiche de bac, symbolisme, poésie, La Muse malade, inspiration, mythologie, mort
Ce poème de forme fixe est un sonnet, en alexandrins, composé ainsi de deux quatrains, dont les rimes sont croisées, et de deux tercets aux rimes suivies, ce qui constitue une nouvelle liberté. Dans ce poème, la muse, élément récurrent dans le monde de la poésie, est l'élément central, l'élément d'inspiration qui puise aussi son énergie de l'Antiquité et de la mythologie grecque. Ainsi, il s'agit, dans ce sonnet, d'un portrait terrifiant d'une femme que l'on voit malade et cauchemardesque. Ici, Baudelaire fait de la muse un personnage intime, c'est une muse personnelle à laquelle il s'adresse.
[...] Les Fleurs du Mal, Spleen et Idéal, VII, La Muse malade - Charles Baudelaire (1857) - Comment la perte d'inspiration devient-elle un outil de création ? OBJET D'ÉTUDE IV : LA POÉSIE du XIXème siècle à nos jours Parcours 7 : Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du Mal (1857) Texte 16 : La Muse malade - Spleen et Idéal , VII Introduction : Au XIX[è][me] siècle naît le courant littéraire du Symbolisme : de nombreux poètes s'y illustrent tels que Verlaine et Mallarmé, mais aussi Baudelaire. [...]
[...] Nous allons maintenant nous intéresser à la transformation qui se produit : la perte d'inspiration devient un outil de création. Je vais ainsi procéder à l'explication linéaire du texte en suivant ses mouvements : le premier, du début à au fond d'un fabuleux Minturnes ? repose sur l'apostrophe, sous la forme de questionnements, à l'allégorie de la Muse ainsi que sur la supposition des causes de son état, et, le second, de Je voudrais à la fin du poème porte sur le souhait d'un regain d'énergie et le retour de l'inspiration, on parle alors d'alchimie poétique. [...]
[...] Sang chrétien Religion : sang symbolique du christianisme Foie contrecarre l'anéantissement : compense mal terrestre Force morale Dissipe le cauchemar Image saisissante A flots rythmiques Métaphore : rythme de la poésie Pulsation cardiaque Poésie : première musique qui bat en nous Comme les sons nombreux des syllabes antiques Comparaison Musique provient de l'organisme, des origines Rythmiques ; Sons Un des 3 éléments caractérisant la poésie Musicalité Syllabes antiques Scansions particulières Accents + rythme Où règnent Métaphore 2 visages de la poésie Inspiration variée Tour à tour ; Tour à tour Répétition En lien, l'un après l'autre, à la suite Le père des chansons, Phoebus, et le grand Pan, le seigneur des moissons Chiasme syntaxique Périphrase + nom propre / nom propre + périphrase 2 figures païennes Phoebus Pan Esthétique classique baroque (esthétique : harmonie des corps créée par un ensemble de codes cohérents) Atticisme Asianisme Chansons Traduire en italien Sonnet : petite chanson Phoebus, et le grand Pan, le seigneur des moissons Concetto au vers 14 Mise en relief de Phoebus + Conclusion sur les deux figures de la poésie Phoebus : éclatant, beauté, rayonnement, solaire Pan : cabossé Grand Adjectif mélioratif Compense caractère biscornu de Pan Le seigneur des moissons Périphrase Redore le blason de Pan Conclusion Pour conclure, la Muse malade est un poème emblématique de la section Spleen et idéal car on y retrouve à la fois l'angoisse face à la mort et à la perte d'inspiration, mais aussi l'aspiration à une poésie éternelle et parfaite. Ainsi, l'écriture poétique est le résultat produit par l'alchimie poétique. Le sonnet Correspondances , de Baudelaire, lui permet également de transfigurer la réalité pour en faire la source d'une expérience poétique. [...]
[...] L'intérieur du poète est alors dissocié. Le motif de de la littérature de la Renaissance, du XVème siècle, est alors retourné. En effet la muse au matin n'est plus fraîche. On peut retrouver ce topos de la belle matineuse chez Ronsard ou du Bellay, poètes de la Pléiade. LIGNES BORNES ANALYSE INTERPRÉTATION Ma Déterminant possessif A lui, lui appartient Hélas Interjection à l'hémistiche Corrobore pauvre Qu'as-tu donc ce matin ? [...]
[...] Dans ce poème, la muse, élément récurrent dans le monde de la poésie, est l'élément central, l'élément d'inspiration qui puise aussi son énergie de l'Antiquité et de la mythologie grecque. Ainsi, il s'agit, dans ce sonnet, d'un portrait terrifiant d'une femme que l'on voit malade et cauchemardesque. Ici, Baudelaire fait de la muse un personnage intime, c'est une muse personnelle à laquelle il s'adresse. Elle est malade et les cauchemars sont au rendez-vous tel que l'explique la propre voix du poète. Je vais alors vous lire le texte [...]. [...]
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