Les Fleurs du mal, Les Petites Vieilles, Baudelaire, poésie, romantisme, vieillesse, solitude, Paris, temps, femme
Le poème « Les Petites Vieilles » est un extrait du recueil Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire, qui s'inscrit dans le mouvement des romantiques. Ce poème n'apparaît que dans la seconde édition de 1861. Il apparaît dans la section « Tableaux parisiens ». C'est une section dans laquelle le poète réfléchit sur la difficulté d'être un artiste dans le monde moderne du Second Empire. Nous avons le début d'un long texte dédié à V. Hugo et consacré à de vieilles femmes qui déambulent dans les rues de la capitale. Charles Baudelaire s'inspire d'un texte de Victor Hugo intitulé «fantômes».
[...] D'abord, on a une antithèse avec les termes « décrépits » et « charmantes ». On se demande alors comment cette caractéristique de la ruine peut-être source de charme. Cela peut nous rappeler la charogne qui s'épanouit comme une fleur. Ce qui intéresse Baudelaire, c'est leur aspect physique. Il les regarde comme un artiste, il ne s'occupe pas de leur caractère individuel, car ces « Petites Vieilles » sont toujours décrite au pluriel. Enfin, le verbe « guetter » suggère qu'il s'agit d'une recherche. [...]
[...] Les Fleurs du mal, Les Petites Vieilles - Charles Baudelaire (1861) - Les petites vieilles comme le double du poète I. Introduction Le poème « Les Petites Vieilles » est un extrait du recueil Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire qui s'inscrit dans le mouvement des Romantiques. Ce poème n'apparaît que dans la seconde édition de 1861. Il apparaît dans la section « Tableaux Parisiens ». C'est une section dans laquelle le poète réfléchi sur la difficulté d'être un artiste dans le monde moderne du second Empire. [...]
[...] Les Petites Vieilles sont déshumanisées car elles sont comparées à des animaux. Les Petites Vieilles sont comparées à des animaux blessés et qui se traînent. Les termes « animaux », « traîner » et « blessé » convergent pour priver ces Petites Vieilles. E. Strophe 5 Vers n°17 : Il y a un rejet très fort car on parle de cassure. Retournement de la rupture, connotation très positive car elles ont les yeux perçant à une vrille. Vers n°18 : La métaphore est filée d'une comparaison, c'est un procédé d'insistance sur la qualité de leurs yeux alors qu'elles sont toutes cassées. [...]
[...] Par leurs yeux, les Petites Vieilles sont comme des petites filles, donc la plus grande forme de vitalité. L'adjectif « divin » comme si cette vue dépasse la nature humaine. Elles ont peut-être perdu leur humanité mais elles possèdent quelque chose au-delà de l'humain, ces yeux. Vers n°20 : Le vingtième vers peut paraître dans une première lecture très positive car il évoque le retour en enfance des personnes âgées. D'un côté on a la comparaison de la petite fille et d'un autre côté les vieux qui s'étonnent et rient à tout ce qui brille, il suffit qu'une chose brille pour qu'ils aient réaction totalement disproportionnée tout comme les enfants. [...]
[...] Les Petites Vieilles étaient extraordinaires mais ce ne sont plus que des monstres disloqués. À partir du vers les femmes ne seront plus désignées que par le pronom « ils » qui reprend le mot « monstre ». Désigner des femmes par un pronom masculin, c'est mettre de côté leur féminité. Le poète semble voir ce que les autres hommes ne voient pas, lui seule voit derrière l'apparence monstrueuse la féminité perdue. Vers n°6 : La reprise du mot « monstre », fait un effet d'insistance. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture