Les Fleurs du mal, A une passante, Baudelaire, rencontre amoureuse, conjugaison, figures de style, groupes nominaux, pronoms personnels, poésie, ponctuation
Baudelaire est un poète du 19e. Il est notamment connu pour avoir écrit les Fleurs du Mal en 1857. Il fait scandale dans un article de presse pour ce recueil jugé immoral. Il est condamné à une amende et a été obligé de retirer certains poèmes. Ce poème appartient à la deuxième édition écrite en 1861. Il appartient à la section Tableaux parisiens dans laquelle Baudelaire fait une description de la ville de Paris, il fait une peinture de la modernité de la ville et de ses habitants (thème nouveau). Ce poème est un sonnet de forme traditionnelle. Il relate la rencontre fugace entre Baudelaire et une passante. Il s'adresse directement à elle.
[...] Les Fleurs du mal, A une passante - Baudelaire (1861) - Comment cette rencontre amoureuse se transforme-t-elle en une certaine forme de déception et de tristesse ? Baudelaire est un poète du 19e. Il est notamment connu pour avoir écrit les Fleurs du Mal en 1857. Il fait scandale dans un article de presse pour ce recueil jugé immoral. Il est condamné à une amende et a été obligé de retirer certains poèmes. Ce poème appartient à la deuxième édition écrite en 1861. [...]
[...] -Passé simple « passa » c'est une action brève, terminée. La vision sera brève. -Article indéfini qui lui donne un anonymat : « une ». -On revient au vers 2 : on nous décrit la femme avec une description physique méliorative. -C'est une énumération avec une gradation rythmique, ce qui est étrange, car on commence par 2 adj qui font référence à sa silhouette. -Puis groupes nominaux qui se rapportent à « une femme passa ». → « en grand deuil », c.-à-d. [...]
[...] -Le vers 7 est une métaphore qui vient comparer l'œil à un ouragan. -On remarque une notion de complexité, de paradoxe entre le calme du ciel livide et l'explosion de l'ouragan. -Le vers commence par « douceur », puis « fascine », « plaisir » et finit par « tue » → paradoxe. -Parallélisme de construction : il voit deux choses dans cet œil : un mouvement de désir avec « plaisir » et un mouvement de crainte avec « qui tue ». [...]
[...] C'est une fausse question, une affirmation de la perte → futur. -Il s'adresse à elle « te ». -Il la tutoie → familiarité, complicité. -Il y a bien l'idée de la perte définitive. -Dans la dernière strophe, il emploie un ton élégiaque qui correspond à la plainte, qui ramène à la nostalgie, la douleur. -La négation est donnée par des exclamatives. -Les phrases sont proches du cri, elles n'ont pas de verbe, elles sont juste là pour décrire la douleur. [...]
[...] - « agile » et « noble » font référence à sa silhouette. -Il y a un enjambement, la phrase déborde de la strophe, ça donne l'idée de quelque chose qui ne s'arrête pas. -Baudelaire prend beaucoup de liberté avec la versification classique. -On remarque un deuxième zoom « avec sa jambe de statue » → antithèse, car sa jambe est en mouvement, mais une statue ne bouge pas, ce qui montre que la femme a un caractère ambiguë. Il faut remarquer les mouvements de caméra. [...]
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