Les Fleurs du mal, A une passante, Charles Baudelaire 1857, sonnet, Tableau Parisiens, strophes, quatrains, tercets, thème romanesque, rimes embrassées, fascination lyrique, rencontre fugitive, commentaire de texte
Le sonnet de Baudelaire "A une passante", tiré de la section "Tableaux Parisiens" du recueil de poèmes "Les Fleurs du mal", est composé de quatre strophes, dont deux quatrains et deux tercets. Ce poème reprend le thème romanesque de la rencontre fugitive et hasardeuse, et exprime la fascination lyrique de l'auteur pour la beauté de l'inconnue croisée dans la rue.
[...] LITTERATURE CULTURE ET SOCIETE QUESTION DE POETIQUE « A une passante », C. Baudelaire, Les Fleurs du mal : Le sonnet de Baudelaire « A une passante », tiré de la section « Tableaux Parisiens » du recueil de poèmes Les Fleurs du mal, est composé de quatre strophes, dont deux quatrains et deux tercets. Ce poème reprend le thème romanesque de la rencontre fugitive et hasardeuse, et exprime la fascination lyrique de l'auteur pour la beauté de l'inconnue croisée dans la rue. [...]
[...] En effet, dans les deux tercets on trouve une ponctuation omniprésente, qui retranscrit la violence des sentiments de l'auteur : « un éclair puis la nuit » (vers « ne te verrai-je plus que dans l'éternité ? » (vers 11). On remarque également l'anaphore sur laquelle se clôt le poème, qui évoque le désespoir avec une adresse directe typiquement tragique à la femme aimée qui n'est plus présente : « Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais » (vers 14). [...]
[...] Concernant les deux tercets qui suivent, on trouve dans le premier des rimes suffisantes et croisées : « EFE » ; et dans le deuxième, qui forme la dernière strophe, on retrouve le dernier vers de la troisième strophe ainsi que deux rimes suffisantes et suivies : « FGG ». Alors que le premier vers situe l'action, qui a lieu dans une rue « assourdissante », la suite de la première strophe et la totalité de la seconde sont consacrées à la description de l'apparition qui subjugue le poète ; les phrases longues et rythmées de virgules évoquent la démarche régulière de la femme dont Baudelaire créer un portrait en acte avec les verbes « passa » (vers « soulevant, balançant » (vers ainsi que les adjectifs « agile » (vers et « crispé » (vers 6). [...]
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