Les fleurs du mal, L'invitation au voyage, Charles Baudelaire, poème, poésie, Spleen et Idéal, champ lexical, rêve, lumière, clarté, métonymie, oxymore, paradoxe de l'âme
Charles-Pierre Baudelaire est né le 9 avril 1821 à Paris et est mort le 31 août 1867 à l'âge de 46 ans à Paris. C'est un poète, critique d'art et essayiste. Le texte étudié est tiré du recueil de poésie intitulé Les Fleurs du mal paru en 1857 et plus précisément de la partie intitulé Spleen et Idéal. On étudiera le poème LIII L'invitation au voyage. On peut se demander comment ce poème au-delà d'une invitation au voyage est une ode à l'être aimé. Dans un premier temps nous verrons que ce poème est une invitation au voyage comme le laisse supposer le titre. Dans un second temps nous remarquerons que c'est aussi une invitation au rêve. Enfin nous constaterons que ce poème est aussi une ode d'amour à l'être aimé.
[...] Dans un premier temps nous verrons que ce poème est une invitation au voyage comme le laisse supposé le titre. Dans un second temps nous remarquerons que c'est aussi une invitation au rêve. Enfin nous constaterons que ce poème est aussi une ode d'amour à l'être aimé. Ce poème comme son titre l'indique est une invitation au voyage. En effet, la champs lexical du voyage est omniprésent. On peut bien entendu relever des compléments circonstanciels de temps comme « là-bas » au vers 3 ou encore « Là » que l'on retrouve au vers et 41. [...]
[...] En conclusion, ce poème n'est pas une simple invitation au voyage, comme le suggère le titre, qu'il s'agisse d'un voyage au sens premier du terme ou d'un voyage vers la mort. En effet, ce poème transporte aussi le lecteur vers le monde du rêve donc de l'imaginaire par le biais de champs lexicaux et de métonymie renvoyant au coucher de soleil et ainsi au début du monde des rêves. Enfin, le poème est une ode à l'être aimé que ce soit grâce au refrain, à la chambre des amants ou au paradoxe de l'âme. [...]
[...] En effet, on passe à la chambre des amants comme on peut le voir au vers 17 lorsque le poète la désigne comme « notre chambre ». Ceci est clairement une invitation à vivre ensemble destiné à l'être aimé. Le temps employé dans ce passage est le conditionnel ce qui montre l'incertitude du poète face à son invitation, il n'est pas certain de la réponse de la personne à qui il destine son poème. La femme y est vu comme dans un dans les contes comme le démontre le vers 23 « La splendeur orientale ». [...]
[...] Bien entendu il existe aussi dans ce poème une allitération en l et des assonances en eu et en i mais ils accentuent moins cette idée de rêve au contraire de l'allitération puisque le s fait comme un sifflement qui accentue les mots et cette impression de douceur crée par les rêves en général. Enfin, on peut noter ce monde du rêves par la métonymie au vers 39 « Le monde s'endort ». En effet, au le terme exact serait plutôt le soleil s'endort ou se couche puisque le monde ne peut pas à proprement parler s'endormir ainsi ce terme. [...]
[...] Ce champs lexical invite le lecteur à voyager ce qui est le but premier de ce poème. On peut aussi relever le passage de l'intérieur à l'extérieur par la présence de « vaisseaux » sur les « canaux » aux vers 29 et 30. Ces vaisseaux sont personnifiés puisqu'ils sont capables de ressentir une humeur « vagabonde » au vers 31. Or un vaisseau est incapable de ressentir des sentiments et d'avoir des humeurs, il est ainsi doté de qualités humaines. [...]
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