Hymne à la beauté, Les fleurs du mal, Charles Baudelaire 1857, beauté démoniaque, champ lexical, Le Chat ou Le Serpent qui danse, beauté malfaisante, poésie
Ce poème est formé de sept quatrains chacun écrit grâce à des rimes croisées. Baudelaire s'interroge sur la beauté, sur son origine, qui reste un mystère pour lui ("Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme" vers 1, "Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?" vers 9). La beauté semble toujours sortir d'une profondeur ("ciel profond" et "abîme vers 1, "gouffre noir" vers 9) ce qui souligne son origine obscure et inconnue.
[...] Comme dans Le Chat ou Le Serpent qui danse c'est encore une fois la femme qui est comparée à un élément, ici la Beauté, personnifiée en différents points (« ton regard » vers « ton œil » vers « tes baisers » et « ta bouche » vers « tes jupons » vers 10, « tes bijoux » vers 14, « breloques » vers 15, « ton ventre » vers 16, « ton œil, ton souris, ton pied » vers 23, « fée aux yeux de velours » vers 26, « ô mon unique reine » vers 27). Plus on avance dans le poème et plus Baudelaire est fasciné devant la Beauté, à la fin il s'en fiche que la Beauté vienne « de Satan ou de Dieu » si elle peut améliorer le monde et les conditions de vie. Baudelaire dépend totalement d'elle à la fin du poème, comme dans Le Serpent qui danse, elle est démoniaque et toute puissante ce qui lui donne une image de femme fatale, manipulatrice. [...]
[...] Analyse : Hymne à la beauté, Les fleurs du mal, Charles Baudelaire Ce poème est formé de sept quatrains chacun écrit grâce à des rimes croisées. Baudelaire s'interroge sur la beauté, sur son origine, qui reste un mystère pour lui (« Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme » vers1, « Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ? » vers 9). La beauté semble toujours sortir d'une profondeur (« ciel profond » et « abîme » vers « gouffre noir » vers ce qui souligne son origine obscure et inconnue. [...]
[...] Mais on se rend compte que la beauté est malfaisante, elle est comparée au vin au vers 4 et cette métaphore filée se développe tout au long du poème, le champ lexical de la boisson est très présent (« verse » vers « vin » vers « parfums » vers « philtre » vers « amphore » vers 7). Il y a aussi des allusions comme au vers 6 « Tu répands des parfums » qui fait penser aux arômes qui se dégagent du vin, et au vers 8 « Qui font le héros lâche et l'enfant courageux » fait référence à l'action de l'alcool sur différentes personnes. [...]
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