Les Fleurs du mal, Le Cygne 1861, Charles Baudelaire, ville en mutation, sentiment profond d'exil, allégorie, poème lyrique, élégie, méditation, rôle du poète, commentaire de texte, alexandrins, rimes croisées
Ce poème publié pour la première fois en 1860, fait partie "Tableau parisien" du recueil Fleurs du mal. Il se compose de 13 quatrains composés d'alexandrins en rimes croisées, et se divise en deux parties : la première est centrée sur le récit d'une anecdote vécue par le poète (un cygne évadé aperçu place du Carrousel), la deuxième transforme la réalité vécue en allégorie, selon les dires du poète lui-même.
[...] Le rythme est perturbé ce qui traduit une forme de tristesse, un malaise - Une méditation sur la fonction du poète Le poète est celui qui traverse les époques et les niveaux de réalité. Ce poème est très représentatif des thèmes et de l'esthétique Baudelairienne (glissement d'une image à l'autre, mis en relation de réalités éloignées « allégorisation » du réel) manifeste la modernité de Baudelaire : le thème nouveau de la ville moderne, mouvante et hostile, est ici déployé avec une grande richesse. [...]
[...] (Elégie : poème triste) Le spectacle de la ville, vision centrale du monde Strophes 2-3 et opposition entre le vieux Paris que le poète regrette et le nouveau Paris en chantier. Vocabulaire dépréciatif (« baraques », « blocs verdis », « ces tas », « le bric à braque confondu ») Le nouveau Paris encore uniforme semble encore irréel pour le poète, ce qu'il a sous les yeux lui permet avant tout de faire remonter un souvenir : celui du cygne évadé. [...]
[...] La présence du poète 3.1 - Un poème lyrique (Le lyrisme : expression des sentiments personnels) • Présence du « Je », déterminant possessif « ma », « mon ». • Champ lexical de la pensée. • Champ lexical du regard. Grace au poète, cela nous permet de voir ce que l'on ne voit pas directement. Le poète est celui qui perçoit et révèle au lecteur les réalités cachées du monde - Une élégie (Registre élégiaque exprime la tristesse) • Champ lexical de la tristesse. [...]
[...] Contraste vident entre la situation passé et présente, Baudelaire suggère ainsi les sentiments de perte, de regret, de déchirement qui sont ceux des exilés. v : rythme heurté du vers avec un enjambement qui met en valeur le « jamais, jamais » intensité de la douleur et caractère irréversible de l'exil - Grandeur et misères de l'exile Andromaque, le cygne et la négresse ont en commun : La folie = le cygne a des « gestes fous », Andromaque est en « extase » et la négresse a « l'œil hagard » Les exilés restent nobles et dignes dans leur détresse - L'eau : une image aux significations multiples « fleuve » « flaque »(v.13), « ruisseau »(v.21), « lac »(v.23), « Simoïs menteur »(v.5), « baignait »(v.22), « eau »(v.12,21) . [...]
[...] Lecture analytique n°1 séquence 1 « Le Cygne » Baudelaire, Les Fleurs du mal Comment passe-t-on du spectacle de la ville en mutation à l'évocation d'un sentiment profond d'exil ? Ce poème publié pour la première fois en 1860, fait partit « Tableau parisien » du recueil Fleurs du mal. Il se compose de 13 quatrains composé d'alexandrins en rimes croisés, et se divise en deux parties : la première est centrée sur le récit d'une anecdote vécue par le poète (un cygne évadé aperçu place du Carrousel), la deuxième transforme la réalité vécue en allégorie, selon les dires du poète lui-même. [...]
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